Les enfants subissent, chaque jour, des abus et des maltraitances de toutes sortes issus de l’environnement médiatique sénégalais. Pour remédier à cette sorte d’agression, un atelier de deux jours axé sur « le traitement de l’information relative à la protection de l’enfant et des groupes vulnérables » s’est tenu ce week-end du 30 novembre au 1er décembre à Saly à l’endroit des journalistes.
« Les enfants subissent quotidiennement d’abus et de maltraitances de toutes sortes dans nos médias». Telles sont les révélations faites ce samedi 30 novembre 2013, à Saly (Mbour) par le secrétaire général du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, Abdou Faye. Il présidait une formation de deux jours destinée au Réseau des journalistes qui luttent contre la maltraitance des enfants, axée sur « le traitement de l’information relative à la protection de l’enfant et des groupes vulnérables ».
Selon lui, « il est fait état quotidiennement dans notre paysage médiatique, d’abus et de maltraitances de toutes sortes, subis par des enfants. L’exposition de tels faits, souvent douloureux pour les victimes et leurs proches, peut s’avérer traumatisante si l’information n’est pas relatée de manière à préserver l’intégrité de l’enfant ».
C’est pour pallier à cela que le Réseau des journalistes qui luttent contre la maltraitance et la violence faites aux enfants, était en conclave à Saly (département de Mbour) pour se renforcer des techniques rédactionnelles de traitement de l’information liées à cette couche.
« La collecte, le traitement et la diffusion de l’information ayant trait aux thématiques de protection sont des processus complexes et sensibles qu’il convient de surveiller étroitement, en vue de les améliorer constamment en rapport avec les nouvelles orientations nationales en matière de protection de l’enfant et des groupes vulnérables ».
Pour le directeur des droits de la protection de l’enfance et des groupes vulnérables, Niokhobaye Diouf, « le droit à l’information ne doit pas nous écarter de l’obligation de préserver la dignité des enfants. Il doit plutôt s’y adosser, la renforcer ». Selon lui, l’un des objectifs majeurs des statuts de la protection de l’enfant, est relatif à la communication et aux changements des textes.