Des voix sont levées hier à Barcelonhe en Espagne pour dire non à ce que les militants de l'Union des centristes du Sénégal (UCS) appellent le recul démocratique. Des protestations qui font suite à l'interdiction de sortie du territoire national notifiée mercredi dernier par les autorités de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) à Abdoulaye Baldé, président de l'Union des maires du Sénégal (UMS) en partance pour la Colombie où il devrait prendre part à une rencontre de dimension internationale. Acte de trop selon Amadou Diao, coordonnateur de l'Union des centristes du Sénégal qui a réuni les militants de M. Baldé pour marquer un grang coup d'indignation.
La stratégie d'après M. Diao, va surtout consister pour les prétégés du maire de Ziguinchor de battre campagne auprés des différentes accréditations diplomatiques et des puissances occidentales pour leur faire comprendre que le président Macky Sall au lieu de préserver des acquis démocratiques hérités de son prédécesseur Me Abdoulaye Wade brille par des reculs graves. Et cela à leur avis ne saurait être toléré. Pour rappel, indiquent Amadou Diao et ses camarades, le président de l'Union des maires du Sénégal (UMS), Abdoulaye Baldé n'est que trop victime de l'injustice de la part du régime de Macky Sall qui en est à son énième coup d'acharnement contre leur leader.
Il faut dire qu'au-delà des militants du patron de l'UCS de la diaspora, elles sont nombreuses des initiatives de mouvements de la société civile qui se disent prêtes à s'ériger en bouclier prochainement si une autorité Sénégalaise est victime d'une interdiction de sortie du territoire national alors qu'il est tenu de se rendre à l'étranger pour des besoins de mission à caractère institutionnel. Mais d'ici là, Amadou Diao qui s'active déjà contre les autorités de la CREI compte accélérer la cadence pour que Abdoulaye Baldé et ceux qui suivront ne puissent plus souffrir des agissements à but purement politique.
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