Cependant 05 représentants seront choisis dans chaque bloc pour le retour à l’état initial et ensuite de la préservation des ressources naturelles. Ibrahima Diao, un agent de développement, s’insurge cotre ce choix opéré par le Président de la communauté rurale, Oumar Sabaly. Pour lui tout est politisé dans cette affaire. Il réclame à ce que les populations soient sensibilisées et impliquées dans ce choix. Ils sont prêts à barrer la route à ceux qui se hasarderont à piller leurs ressources naturelles. Parce que le constat est là que la foret est affectée par les activités de l’homme. Ce sont des coupeurs de bois, des charbonniers etc. qui s’y mènent à leurs profits. Eux veulent que les générations futures puissent aussi en profiter des bienfaits de cette vaste foret classée qui est à un jet de pierre du parc national du parc niokolo koba. Dans tous ses états, il a averti que le choix de certains délégués ne fera qu’augmenter le pillage de la foret riche en ressources naturelles. Cette gestion par d’autres plus nantis contribuera efficacement à l’amélioration de leurs conditions de vie. Car ils parviendront à protéger le couvert végétal pour freiner l’érosion et à combattre la coupe illicite et abusive du bois de venne dans leur massif. Pour ce, il invite le PCR, le PROGEBE et tous les délégués à trouver un terrain d’entente pour le bonheur des populations du PAKANE. Des comités de veille mis sur pied pour lutter contre les feux de brousse qui sont devenus récurrents en cette période de forte canicule afin de préserver la foret. Des campagnes de reboisement pour la restauration de ce patrimoine sont en perspective. Mais souligne il faut une symbiose de synergies pour parvenir à former ce comité villageois qui regroupera ceux de Linkéring et de Bonconto. Nous avons tenté de joindre le Président de la Cr de Bonconto mais en vain seulement le montage de ce comité est parsemé d’embuches et ils sont au bord du clash. Les 02 blocs contenant 64 membres venus de 32 villages ont promis de jouer le jeu pour qu’il y ait plus de transparence dans la gestion des ressources naturelles du massif a-t-il rassuré.
Elhadji Lonka Sabaly