Le scrutin du second tour de la présidentielle a vécu. Le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar, Macky Sall a été élu triomphalement. L’assemblée générale du Mouvement des forces vives du 23 juin (M23) tenue hier, vendredi 30 mars en a tiré les premiers enseignements. A cet égard, elle s’est félicitée « de la neutralité politique affichée par la hiérarchie des confréries et par les chefs religieux qui ont activement résisté aux appels désespérés, aux pressions désemparées et aux tentatives ultimes de corruption ». Le M23 tient, tout particulièrement, souligne le communiqué sanctionnant les travaux de son assemblée générale, « à remercier les missions nationales, africaines et internationales d’observation, notamment le RESOCIT qui a bénéficié de la participation active du clergé, les missions de la CEDEAO, de l’Union Africaine et de l’Union Européenne, qui ont contribué, en parfaite synergie à la supervision des élections et à l’expression plus libre du suffrage ».
Le Mouvement de Alioune Tine, président de la Rencontre africaine pour la défense des Droits de l’Homme (Raddho) demeure convaincu que ces conquêtes démocratiques, « arrachées par la nouvelle conscience citoyenne, qui jalonnent le chemin ouvert le 23 juin 2011 par les forces vives de la Nation, rendent plus que jamais impérieuse, l’exigence d’élections libres, transparentes et sincères dans un climat apaisé afin de garantir l’exercice des droits civils et démocratiques et de conforter l’état de droit».
Pour les camarades d’Amath Dansokho du Parti de l’indépendance et du travail (Pit), un des sages du mouvement, la nouvelle conscience citoyenne exige clairement la refondation de l’Etat dans les valeurs républicaines telles que la morale politique, l’éthique de conviction, l’éthique de responsabilité et l’éthique de gestion. «Elle impose une profonde rupture dans l’exercice du pouvoir, des changements radicaux de comportements des acteurs politiques, des hauts fonctionnaires et autres agents de l’Etat ainsi que la lutte contre l’impunité, contre la corruption des mœurs politiques ».
Ils trouvent en outre que la démocratie sénégalaise s’est enrichie à l’issue de l’élection présidentielle, « d’une expérience féconde faite d’actions résolues et lucides de lutte contre la violation de la Constitution, contre la violence électorale, contre la corruption du vote et contre toute atteinte aux droits démocratiques dans notre pays ». Cette expérience rehausse, disent-ils, aussi bien, le rôle essentiel que doivent jouer les forces de sécurité, l’administration, la justice, la presse et la communication (…), « en dépit des manœuvres politiques et des tentatives politiciennes d’implication ouverte ou couverte sous la forme de ndigël ou consignes de vote de certains gourous soudoyés pour attenter à la dignité des électeurs et à la liberté du vote citoyen».
L’Assemblée générale du M23 s’est félicitée auparavant de l’engagement résolu de toutes les organisations, personnalités, coordinations régionales et locales du mouvement dans la victoire du 25 mars. Elle a salué la détermination du peuple souverain qui, « s’est exprimé massivement et librement, pour chasser du pouvoir le candidat inconstitutionnel ». Dans sa lancée, elle félicite vivement le président nouvellement élu, mais lui signifie qu’au chapitre des pratiques politiques récusées par l’éthique, la morale, et dénoncées par l’ensemble des parties prenantes aux Assises nationales ou au M23, et par l’opinion publique sénégalaise, « figure la transhumance ». Parce qu’elle « est une abomination politique… » Et « c’est un acte opportuniste de lâcheté politique pour ceux qui s’y adonnent et, surtout, un acte de complaisance coupable pour ceux qui l’acceptent et qui accueillent ses auteurs ».
Dès lors, toutes ces ruptures nécessaires et ces exigences pressantes balisent une perspective nouvelle de gestion politique et constituent une exhortation au nouveau président à affirmer son indépendance à l’égard de tout groupe de pression». Pour «traduire fidèlement, les aspirations légitimes à la justice sociale, à la république citoyenne et à la bonne gouvernance afin de raffermir la marche vers le développement au bénéfice du peuple », des citoyens qui l’ont élu dimanche dernier. Les camarades du 23 juin dédient la victoire de dimanche dernier de leur candidat «aux martyrs de la défense de la Constitution », pour qui, «la patrie sera éternellement reconnaissante», ont-ils conclu
Le Mouvement de Alioune Tine, président de la Rencontre africaine pour la défense des Droits de l’Homme (Raddho) demeure convaincu que ces conquêtes démocratiques, « arrachées par la nouvelle conscience citoyenne, qui jalonnent le chemin ouvert le 23 juin 2011 par les forces vives de la Nation, rendent plus que jamais impérieuse, l’exigence d’élections libres, transparentes et sincères dans un climat apaisé afin de garantir l’exercice des droits civils et démocratiques et de conforter l’état de droit».
Pour les camarades d’Amath Dansokho du Parti de l’indépendance et du travail (Pit), un des sages du mouvement, la nouvelle conscience citoyenne exige clairement la refondation de l’Etat dans les valeurs républicaines telles que la morale politique, l’éthique de conviction, l’éthique de responsabilité et l’éthique de gestion. «Elle impose une profonde rupture dans l’exercice du pouvoir, des changements radicaux de comportements des acteurs politiques, des hauts fonctionnaires et autres agents de l’Etat ainsi que la lutte contre l’impunité, contre la corruption des mœurs politiques ».
Ils trouvent en outre que la démocratie sénégalaise s’est enrichie à l’issue de l’élection présidentielle, « d’une expérience féconde faite d’actions résolues et lucides de lutte contre la violation de la Constitution, contre la violence électorale, contre la corruption du vote et contre toute atteinte aux droits démocratiques dans notre pays ». Cette expérience rehausse, disent-ils, aussi bien, le rôle essentiel que doivent jouer les forces de sécurité, l’administration, la justice, la presse et la communication (…), « en dépit des manœuvres politiques et des tentatives politiciennes d’implication ouverte ou couverte sous la forme de ndigël ou consignes de vote de certains gourous soudoyés pour attenter à la dignité des électeurs et à la liberté du vote citoyen».
L’Assemblée générale du M23 s’est félicitée auparavant de l’engagement résolu de toutes les organisations, personnalités, coordinations régionales et locales du mouvement dans la victoire du 25 mars. Elle a salué la détermination du peuple souverain qui, « s’est exprimé massivement et librement, pour chasser du pouvoir le candidat inconstitutionnel ». Dans sa lancée, elle félicite vivement le président nouvellement élu, mais lui signifie qu’au chapitre des pratiques politiques récusées par l’éthique, la morale, et dénoncées par l’ensemble des parties prenantes aux Assises nationales ou au M23, et par l’opinion publique sénégalaise, « figure la transhumance ». Parce qu’elle « est une abomination politique… » Et « c’est un acte opportuniste de lâcheté politique pour ceux qui s’y adonnent et, surtout, un acte de complaisance coupable pour ceux qui l’acceptent et qui accueillent ses auteurs ».
Dès lors, toutes ces ruptures nécessaires et ces exigences pressantes balisent une perspective nouvelle de gestion politique et constituent une exhortation au nouveau président à affirmer son indépendance à l’égard de tout groupe de pression». Pour «traduire fidèlement, les aspirations légitimes à la justice sociale, à la république citoyenne et à la bonne gouvernance afin de raffermir la marche vers le développement au bénéfice du peuple », des citoyens qui l’ont élu dimanche dernier. Les camarades du 23 juin dédient la victoire de dimanche dernier de leur candidat «aux martyrs de la défense de la Constitution », pour qui, «la patrie sera éternellement reconnaissante», ont-ils conclu