''Tous les détenus condamnés à mort en Gambie seront exécutés en septembre'', a affirmé le président gambien Yahya Jammeh, dans une déclaration à la nation, à l’occasion de la fête de la Korité, lundi dernier, à Banjul.
Dans un communiqué de presse conjoint, la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH), la Rencontre Africaine des Droits de l’Homme (RADDHO) et l’Amnesty International Section Sénégal considèrent que de ‘’telles exécutions, si elles se concrétisaient, seraient assimilées à des exécutions sommaires et extra-judiciaires’’.
Selon les trois organisations, le système judiciaire gambien ''n’offre pas aujourd’hui les conditions de procès justes et équitables sous-tendus par une intangibilité des droits de la défense’’.
‘’Nos organisations entendent enfin élever le combat quant à la nécessaire et non différable délocalisation de Banjul du siège de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples'', mentionne le, communiqué.
Celle-ci est ''supposée être l’instrument de promotion et de protection des droits garantis par la charte africaine des droits de l’homme et des peuples et abritée paradoxalement par un Etat qui, dans sa pratique de tous les jours, viole systématiquement les droits fondamentaux les plus élémentaires de la personne humaine’’, ajoute le texte.
Dans un communiqué de presse conjoint, la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH), la Rencontre Africaine des Droits de l’Homme (RADDHO) et l’Amnesty International Section Sénégal considèrent que de ‘’telles exécutions, si elles se concrétisaient, seraient assimilées à des exécutions sommaires et extra-judiciaires’’.
Selon les trois organisations, le système judiciaire gambien ''n’offre pas aujourd’hui les conditions de procès justes et équitables sous-tendus par une intangibilité des droits de la défense’’.
‘’Nos organisations entendent enfin élever le combat quant à la nécessaire et non différable délocalisation de Banjul du siège de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples'', mentionne le, communiqué.
Celle-ci est ''supposée être l’instrument de promotion et de protection des droits garantis par la charte africaine des droits de l’homme et des peuples et abritée paradoxalement par un Etat qui, dans sa pratique de tous les jours, viole systématiquement les droits fondamentaux les plus élémentaires de la personne humaine’’, ajoute le texte.