Mardi soir, des membres de l'Agence nationale des renseignements se sont rendus à bord de trois véhicules pick-up au siège de Teranga FM, où ils ont notifié à la direction la décision de fermer le média pour "le non-arrêt de la revue quotidienne de la presse indépendante", selon le journaliste de l'AFP qui était sur place.
"C'est la dernière fois qu'on ordonne à la radio de fermer", a dit un des officiers au directeur de Teranga FM, Ismaila Ceesay.
M. Ceesay a confirmé la fermeture de la radio mais n'a pas souhaité faire de commentaire. Aucune arrestation n'a été faite, mais cette radio créée en 2009 n'émet plus depuis mardi soir, d'après le journaliste de l'AFP.
En janvier 2011, Teranga FM avait déjà été contrainte au silence, après avoir été fermée pour diffusion de la revue de la presse locale. Elle avait été autorisée à reprendre ses émissions en contrepartie de la suspension de la revue de la presse locale dans les principales langues nationales.
Ce programme était l'un des plus suivis par les Gambiens, en majorité incapable de lire les journaux car n'étant pas alphabétisés.
Des organisations de défense des droits de l'Homme et de la liberté de la presse dénoncent régulièrement les violations de la liberté de la presse et de la liberté d'expression, entre autres droits, en Gambie, pays anglophone d'Afrique de l'Ouest dirigé d'une main de fer depuis 1994 par Yahya Jammeh.
Ces dernières années, des ONG ont fustigé des cas d'assassinats et de disparitions de journalistes en Gambie.
AFP
"C'est la dernière fois qu'on ordonne à la radio de fermer", a dit un des officiers au directeur de Teranga FM, Ismaila Ceesay.
M. Ceesay a confirmé la fermeture de la radio mais n'a pas souhaité faire de commentaire. Aucune arrestation n'a été faite, mais cette radio créée en 2009 n'émet plus depuis mardi soir, d'après le journaliste de l'AFP.
En janvier 2011, Teranga FM avait déjà été contrainte au silence, après avoir été fermée pour diffusion de la revue de la presse locale. Elle avait été autorisée à reprendre ses émissions en contrepartie de la suspension de la revue de la presse locale dans les principales langues nationales.
Ce programme était l'un des plus suivis par les Gambiens, en majorité incapable de lire les journaux car n'étant pas alphabétisés.
Des organisations de défense des droits de l'Homme et de la liberté de la presse dénoncent régulièrement les violations de la liberté de la presse et de la liberté d'expression, entre autres droits, en Gambie, pays anglophone d'Afrique de l'Ouest dirigé d'une main de fer depuis 1994 par Yahya Jammeh.
Ces dernières années, des ONG ont fustigé des cas d'assassinats et de disparitions de journalistes en Gambie.
AFP