Le torchon ne cesse de brûler, depuis quelques jours, entre les acteurs du transport routier affiliés à la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts) et ceux membres d’autres organisations syndicales. Cela fait suite à la descente musclée de la Police, sur ordre du préfet de Dakar, pour sommer les cars de transport de proximité du garage de Bignona de rejoindre la gare des Baux Maraîchers de Pikine. Une situation jugée « inacceptable » par les responsables de ces horaires qui ont fait une série de sorties pour s’en prendre vertement au syndicaliste en chef, Alassane Ndoye. Ils l’accusent d’être de connivence avec certains dirigeants de la gare des « Baux Maraîchers » pour leur mener la vie dure. Raison pour laquelle ils appellent à la résistance.
Secrétaire général du Regroupement national des horaires, Kamor Dianté estime que « le président de la République doit au plus vite réagir face à cette bande de voyous qui intimident d’honnêtes citoyens ». Pour lui, « ces horaires sont en train d’aider l’Etat dans son processus de désenclavement de la Casamance pour faciliter le déplacement des usagers. Je vois mal comment donc un groupe de lobbyings, avec à sa tête Alassane Ndoye, qui ne gère que ses intérêts, tente de priver aux populations de la Casamance leur facilité de déplacement. Ce sont des choses à dénoncer ». Dianté dément toute menace sur la sécurité publique évoquée par l’autorité préfectorale. « C’est un prétexte fallacieux d’insécurité qu’on a brandi pour nous instruire de rejoindre la gare routière des Baux Maraîchers. Nous n’irons nulle part. Car s’il y a insécurité, il faut la chercher du côté de la gare les Baux Maraîchers », persiste-t-il.
Embouchant la même trompette, Maba Diakhou Fall d’ajouter : « Nous voyons mal pourquoi on confisque les pièces des chauffeurs sans attestation. C’est pourquoi nous avons décidé d’immobiliser les véhicules pour qu’on nous les rende. Nous n’irons pas dans cette gare routière des Baux Maraîchers où les conditions ne sont pas réunies pour la sécurité des usagers. Nous disons au chef de l’Etat qu’il y a des gens qui sont en train de torpiller sa politique de transport par un développement de l’escroquerie sur le dos des clients avec ces tarifs hors-normes. Nous disons non à cette arnaque ».
Secrétaire général du Regroupement national des horaires, Kamor Dianté estime que « le président de la République doit au plus vite réagir face à cette bande de voyous qui intimident d’honnêtes citoyens ». Pour lui, « ces horaires sont en train d’aider l’Etat dans son processus de désenclavement de la Casamance pour faciliter le déplacement des usagers. Je vois mal comment donc un groupe de lobbyings, avec à sa tête Alassane Ndoye, qui ne gère que ses intérêts, tente de priver aux populations de la Casamance leur facilité de déplacement. Ce sont des choses à dénoncer ». Dianté dément toute menace sur la sécurité publique évoquée par l’autorité préfectorale. « C’est un prétexte fallacieux d’insécurité qu’on a brandi pour nous instruire de rejoindre la gare routière des Baux Maraîchers. Nous n’irons nulle part. Car s’il y a insécurité, il faut la chercher du côté de la gare les Baux Maraîchers », persiste-t-il.
Embouchant la même trompette, Maba Diakhou Fall d’ajouter : « Nous voyons mal pourquoi on confisque les pièces des chauffeurs sans attestation. C’est pourquoi nous avons décidé d’immobiliser les véhicules pour qu’on nous les rende. Nous n’irons pas dans cette gare routière des Baux Maraîchers où les conditions ne sont pas réunies pour la sécurité des usagers. Nous disons au chef de l’Etat qu’il y a des gens qui sont en train de torpiller sa politique de transport par un développement de l’escroquerie sur le dos des clients avec ces tarifs hors-normes. Nous disons non à cette arnaque ».