La formation est initiée par l’Association des juristes sénégalaises (AJS), en partenariat avec l’ONG Osiwa. La représentante de l’AJS, Awa Tounkara Cissé, a indiqué que son association a relevé beaucoup de cas d’atteinte des droits de l’homme sur des groupes vulnérables, notamment les femmes et les enfants, dans la région de Ziguinchor, en proie à un conflit irrédentiste. Sans donner plus de détails, Mme Cissé a évoqué des violences psychologiques, sexuelles (viol, inceste, viol suivi de grossesse) que son association a prises en charge sur ‘’le plan judiciaire et juridique’’. ‘’La violence est présente dans toutes les couches de la société (…).Mais, il y’a des zones où l’on enregistre des taux plus élevés. Et la zone Sud en fait partie’’ a précisé la représentante de l’AJS. Selon elle, la principale cause relève de l’’’ignorance’’. Et c'est la raison pour laquelle, a-t-elle, dit, son association a insisté sur la formation pour que les relais communautaires connaissent le droit et la défense des victimes de violences basées sur le genre. Awa Tounkara Cissé s’est félicitée de l’augmentation du nombre de cas de saisine de la justice par les victimes des violences à la suite de la formation dispensée au para juristes. ‘’La dénonciation des choses (qu’on cachait) est maintenant plus élevée. Il y’a des victimes qui sont venues saisir les para juristes. Et le dispositif a été mis en place’’ a-t-il soulignée.