l’Unsas s’inquiète des menaces de démantèlement du groupe Sonatel «à travers le contrôle de toutes ses activités stratégiques, la réduction au maximum des charges sociales et des pertes énormes d’emplois dans le secteur des télécoms sénégalais».
Aux yeux des responsables de l’Unsas, la Sonatel, opérateur historique au Sénégal, présente une excellente santé financière (92 milliards de bénéfices au premier semestre de 2013), grâce à des ressources humaines de qualité, des infrastructures au rang des standards internationaux, un réseau de qualité. Avec 1 890 salariés, ajoute-t-ils, la Sonatel produit 12,5% du Pib, contribue aux recettes budgétaires à hauteur de 238 milliards et participe au développement du secteur privé sénégalais avec 40 000 emplois indirects. «Nul doute que France-Télécom et l’Etat français font recours à des stratégies sournoises et pernicieuses d’affaiblissement du secteur des télécoms de notre pays. Externalisation, outsourcing quelle que soient les appellations et collusions, la logique économique qui sous-tend ces artifices est fondée uniquement sur la fructification du capital étranger et la distribution de dividendes pour une minorité», dénonce l’Unsas.
Sa stratégie de défense est claire : l’Unsas fait le choix de la logique économique fondée sur le développement économique durable de notre pays et de la création de valeur ajoutée au profit des travailleurs. «Sonatel, projet abouti d’une société de télécommunications africaine de référence sur laquelle notre économie est adossée, doit être défendue par tous les Sénégalais», encourage l’intersyndicale.
Par ailleurs, l’Unsas se félicite «de la vigilance et du patriotisme des travailleurs de la Sonatel qui, pour barrer la route à l’externalisation et à la mutualisation des services de leur entreprise et préserver ainsi la souveraineté du Sénégal sur les télécoms, ont engagé une lutte unitaire». En d’autres termes, l’Unsas les encourage à persévérer dans cette voie de salut public et leur assure de son soutien total jusqu’à la satisfaction entière de leur plateforme revendicative. Plus entreprenante, elle soutient qu’elle se réserve le droit de créer les conditions d’un large rassemblement de tous ses affiliés, de la Coalition des Centrales syndicales ainsi que de toute la société civile pour amplifier la résistance contre le néocolonialisme et ses conséquences désastreuses sur l’Economie nationale.
Le Quotidien
Aux yeux des responsables de l’Unsas, la Sonatel, opérateur historique au Sénégal, présente une excellente santé financière (92 milliards de bénéfices au premier semestre de 2013), grâce à des ressources humaines de qualité, des infrastructures au rang des standards internationaux, un réseau de qualité. Avec 1 890 salariés, ajoute-t-ils, la Sonatel produit 12,5% du Pib, contribue aux recettes budgétaires à hauteur de 238 milliards et participe au développement du secteur privé sénégalais avec 40 000 emplois indirects. «Nul doute que France-Télécom et l’Etat français font recours à des stratégies sournoises et pernicieuses d’affaiblissement du secteur des télécoms de notre pays. Externalisation, outsourcing quelle que soient les appellations et collusions, la logique économique qui sous-tend ces artifices est fondée uniquement sur la fructification du capital étranger et la distribution de dividendes pour une minorité», dénonce l’Unsas.
Sa stratégie de défense est claire : l’Unsas fait le choix de la logique économique fondée sur le développement économique durable de notre pays et de la création de valeur ajoutée au profit des travailleurs. «Sonatel, projet abouti d’une société de télécommunications africaine de référence sur laquelle notre économie est adossée, doit être défendue par tous les Sénégalais», encourage l’intersyndicale.
Par ailleurs, l’Unsas se félicite «de la vigilance et du patriotisme des travailleurs de la Sonatel qui, pour barrer la route à l’externalisation et à la mutualisation des services de leur entreprise et préserver ainsi la souveraineté du Sénégal sur les télécoms, ont engagé une lutte unitaire». En d’autres termes, l’Unsas les encourage à persévérer dans cette voie de salut public et leur assure de son soutien total jusqu’à la satisfaction entière de leur plateforme revendicative. Plus entreprenante, elle soutient qu’elle se réserve le droit de créer les conditions d’un large rassemblement de tous ses affiliés, de la Coalition des Centrales syndicales ainsi que de toute la société civile pour amplifier la résistance contre le néocolonialisme et ses conséquences désastreuses sur l’Economie nationale.
Le Quotidien