Gestion du groupe Sopi media: Me Ousmane Ngom accusé d’avoir détourné 300 millions Fcfa


Rien ne va plus à la radio Sopi fm et à Sopi hebdo, les deux entités du groupe Sopi media qui avait été inauguré en grande pompe il y a de cela plus d’une année, par l’ancien Président de la république, Me Abdoulaye Wade. Depuis deux mois le personnel n’est plus payé. Le superviseur général du groupe Me Ousmane Ngom est inscrit depuis la chute du régime libéral aux abonnés absents. La cinquantaine d’employé de ce groupe est livrée à elle-même. Comme un malheur n’arrive jamais seul, un climat de suspicion pèse lourdement sur le gestionnaire de ce groupe en l’occurrence l’ancien ministre de l’intérieur Ousmane Ngom. Les agents de ce groupe de presse qui tirent désormais le diable par la queue et qui sont au bout de leur patience, le soupçonne d’avoir fait main basse sur une partie du budget du groupe qui se chiffrait à plus de trois cents millions de FCFA. À deux reprises, les travailleurs du groupe sopi media ont tenté d’assiéger le domicile de Me Ousmane Ngom afin d’entrer dans leur fonds. N’eut été les conseils d’un haut dignitaire du PDS mis au parfum au dernier moment, ces agents dépités, étaient prêts à lancer l’assaut final sur la villa de Me Ousmane Ngom pour se faire entendre. Malgré les conciliabules par personnes interposées, Ousmane Ngom qui se montre de plus en plus arrogant, refuse de rencontrer tout le personnel du groupe pour expliquer les causes de ces retards de salaires.

Un groupe de radicaux qui commence en avoir marre des dilatoires du dernier ministre de l’intérieur de Me Abdoulaye Wade, qui semble se jouer d’eux, a lancé le week-end dernier un ultimatum au superviseur général du groupe, le sommant ainsi, de payer au plus tard le 5 mai 2012 les deux mois d’arriérés de salaires qu’il doit au personnel. Si Ousmane Ngom refuse de s’exécuter, le personnel du groupe de presse qui comprend une radio et un hebdomadaire menace de durcir le ton en usant de tous les moyens à leur disposition pour se faire payer.
Le sieur Salam Diop, le rédacteur en chef du journal Sopi qui avait fait main basse sur les fonds de campagne pour le second tour de la présidentielle destinés aux journalistes de Sopi hebdo et qui étaient estimés à 1,5 million de FCFA, en sait quelque chose. Ses propres journalistes qui n’avaient plus vu la couleur de l’argent depuis 60 jours, l’on séquestré, l’obligeant ainsi à restituer nuitamment et …dans la rue, l’argent qu’il avait volé.

Me Ousmane Ngom qui semble être son complice dans certains micmacs est averti. Désormais rien ne sera plus comme avant. Même Mouhamadou Moustapha Dieng, le coordonnateur général du groupe n’est pas lui aussi épargné des foudres des agents du groupe Sopi média qui sont déterminés à lutter pour non seulement se faire payer leurs deux mois d’arriérés de salaires, mais aussi pour l’assainissement de la gestion de ce groupe de presse gangrené aujourd’hui par le trio : Ousmane Ngom, Mouhamadou Moustapha Dieng et Abdou Salam Diop.
Ces trois individus qui doivent avoir le courage de démissionner sont également pointés du doigt par le personnel comme étant les principaux responsables de leur malheur. C’est la raison pour laquelle les travailleurs du groupe sopi media exigent leur départ et demandent dans la foulée au Comité d’orientation du groupe composé entre autres du Professeur Iba Der Thiam, Modou Diagne Fada et Abdoulaye Faye d’éloigner dare dare ce trio de la gestion du groupe. Car, à les en croire, ils se sont assez sucrés sur le dos des pauvres agents qui sont aujourd’hui, pour la plupart en instance d’être expulsé de leur domicile pour défaut de payement de loyer.

Pour la petite histoire, la Senelec avait même coupé pendant 24 heures l’électricité du groupe de presse. Ousmane Ngom avisé, s’est empressé de payer la facture et le bon de coupure sur fonds propre, avant que Me Abdoulaye Wade, le secrétaire général du PDS et non moins Président fondateur du groupe ne soit au courant de cette forfaiture. Mais c’était peine perdu l’entourage de Wade, en l’occurrence Samuel Sarr et Abdoulaye Faye, avait été informé. De quoi à peur Ousmane Ngom ? Mystère et boule de gomme!

En tout cas, le personnel à qui le superviseur du groupe demande encore de patienter, par l’intermédiaire d’un de ses chambellans, malgré la gravité de la situation, n’en peut plus et menace de passer à la vitesse supérieure dans les prochaines heures pour se faire payer leur deux mois d’arriérés de salaires, jusqu’au dernier centime.

Face au manque de considération à leur égard par le sieur Me Ousmane Ngom, l’ensemble du personnel du groupe Sopi média a décidé d’aller s’en remettre ce mercredi 2 mai à 11 heures, au Président Wade, le Président Fondateur de ce groupe de presse.

Bamba Toure

Mercredi 2 Mai 2012 00:26

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