En concurrence pour le contrôle de la Commission de rapatriement des biens mal acquis, Aminata Touré est choisie pour présider cette structure au détriment du Premier ministre. Le président de la République a tranché en faveur du ministre de la Justice alors que Abdoul Mbaye était en Turquie pour son premier voyage officiel.
Longtemps hésitant dans sa décision, Macky Sall a finalement tranché en confiant la présidence de la Commission nationale de rappariement des biens mal acquis à Aminata Touré. Cette confiance prouve que le ministre de la Justice monte chaque jour en puissance en prenant davantage de galons dans l’entourage présidentiel et gouvernemental où elle joue le rôle de vigie. En coulisses, la «guerre» faisait rage au sommet du gouvernement. En compétition avec le Premier ministre pour le contrôle de cette stratégique commission, Aminata Touré remporte ce duel nourri de méfiance entre ces deux personnalités fortes du gouvernement de Macky Sall. Dans cette affaire, Abdoul Mbaye n’a pas ménagé sa peine pour décrocher la présidence de cette Commission de rapatriement des biens mal acquis. En vérité, il ne semble pas remonter la pente. Même s’il reste encore le patron de l’équipe gouvernementale engagée irréversiblement dans la traque des biens mal acquis évalués à 430 milliards si l’on se fie aux chiffres du Forum civil. Tant, il a nourri l’ambition de superviser cette traque comme l’autorise sans doute sa fonction de chef du gouvernement.
Dans ce contexte de concurrence entre les deux têtes d’affiche du gouvernement, cette préférence présidentielle déplaît fortement à Abdoul Mbaye. Si la décision présidentielle a les allures d’un camouflet pour le Premier ministre sur le fond, la forme suscite aussi des interrogations et de l’incompréhension. En voyage officiel sur les rives du Bosphore, Abdoul Mbaye n’assiste pas à la «délibération» du chef de l’Etat lors de ce conseil des ministres tenu le jeudi 29 novembre en son absence. Est-ce la dernière couleuvre du chef du gouvernement contesté par certains cercles du pays ? Parce que les enjeux stratégiques, politiques et financiers sont énormes dans ce dossier qui cristallise toutes les attentions des Sénégalais qui observent la gestion de cette affaire avec beaucoup d’intérêt.
Pour l’instant, Aminata Touré a remporté cette partie, en attendant d’autres duels qui ne manqueront pas de sel. Aujourd’hui, il lui reste à mettre en place sa «task force» pour justifier cette confiance qui s’ajoute aussi à la gestion des affaires judicaires, l’autre pendant de la Commission de rapatriement des biens mal acquis. Pour rappel, le nouveau pouvoir est engagé dans la traque des biens mal acquis depuis son installation avec en toile de fond les auditions des anciens dignitaires du régime libéral comme Karim Wade, Madické Niang, Samuel Sarr entre autres. Promesse électorale, cette traque intéresse aussi les partenaires au développement du Sénégal qui participent au rapatriement de ces capitaux présumés planqués dans des paradis fiscaux.
Source: Le Quotidien
Longtemps hésitant dans sa décision, Macky Sall a finalement tranché en confiant la présidence de la Commission nationale de rappariement des biens mal acquis à Aminata Touré. Cette confiance prouve que le ministre de la Justice monte chaque jour en puissance en prenant davantage de galons dans l’entourage présidentiel et gouvernemental où elle joue le rôle de vigie. En coulisses, la «guerre» faisait rage au sommet du gouvernement. En compétition avec le Premier ministre pour le contrôle de cette stratégique commission, Aminata Touré remporte ce duel nourri de méfiance entre ces deux personnalités fortes du gouvernement de Macky Sall. Dans cette affaire, Abdoul Mbaye n’a pas ménagé sa peine pour décrocher la présidence de cette Commission de rapatriement des biens mal acquis. En vérité, il ne semble pas remonter la pente. Même s’il reste encore le patron de l’équipe gouvernementale engagée irréversiblement dans la traque des biens mal acquis évalués à 430 milliards si l’on se fie aux chiffres du Forum civil. Tant, il a nourri l’ambition de superviser cette traque comme l’autorise sans doute sa fonction de chef du gouvernement.
Dans ce contexte de concurrence entre les deux têtes d’affiche du gouvernement, cette préférence présidentielle déplaît fortement à Abdoul Mbaye. Si la décision présidentielle a les allures d’un camouflet pour le Premier ministre sur le fond, la forme suscite aussi des interrogations et de l’incompréhension. En voyage officiel sur les rives du Bosphore, Abdoul Mbaye n’assiste pas à la «délibération» du chef de l’Etat lors de ce conseil des ministres tenu le jeudi 29 novembre en son absence. Est-ce la dernière couleuvre du chef du gouvernement contesté par certains cercles du pays ? Parce que les enjeux stratégiques, politiques et financiers sont énormes dans ce dossier qui cristallise toutes les attentions des Sénégalais qui observent la gestion de cette affaire avec beaucoup d’intérêt.
Pour l’instant, Aminata Touré a remporté cette partie, en attendant d’autres duels qui ne manqueront pas de sel. Aujourd’hui, il lui reste à mettre en place sa «task force» pour justifier cette confiance qui s’ajoute aussi à la gestion des affaires judicaires, l’autre pendant de la Commission de rapatriement des biens mal acquis. Pour rappel, le nouveau pouvoir est engagé dans la traque des biens mal acquis depuis son installation avec en toile de fond les auditions des anciens dignitaires du régime libéral comme Karim Wade, Madické Niang, Samuel Sarr entre autres. Promesse électorale, cette traque intéresse aussi les partenaires au développement du Sénégal qui participent au rapatriement de ces capitaux présumés planqués dans des paradis fiscaux.
Source: Le Quotidien