SETAL.NET - Les conducteurs de gros porteurs sénégalais et maliens n’en peuvent plus des tracasseries policières et autres rackets dont ils sont victimes. Et ils ont décidé de prendre le taureau par les cornes pour le terrasser une bonne foi pour toutes. Depuis hier, ils ont déclenché une grève en immobilisant des centaines de camions de part et d’autre. Aussi bien au Mali qu’au Sénégal. ils entendent ainsi pousser les autorités des deux pays respectifs à engager vite une concertation aux fins de mettre un terme aux tracasseries auxquelles ils sont soumis aussi bien sur les routes sénégalaises que maliennes.
Et cet enfer, même les passagers des bus qui desservent Bamako et Dakar le connaissent. L’un d’entre eux raconte à Setal.net que rien que le tronçon Diboli-Kati, trois postes de contrôle y sont implantés. Et à chaque poste, c’est le même manège. Le passager ainsi que le chauffeur sont contraints par la police des frontières malienne de mettre la main à la poche pour passer. « Il faut donner 1000 francs Cfa pour avoir le quitus sinon tu peux être retenu là-bas jusque-tard », geint notre interlocuteur. Selon qui, le même schéma est répété sur la voie ferroviaire. Les convoyeurs de containers ne diront pas le contraire, eux qui sont assujettis à des rackets à hauteur de Diboli où une carte d’identité nationale ainsi qu’un carnet de santé prouvant qu’ils sont bien portants leur sont demandés en plus des 1000 francs Cfa obligatoires. Donc, c’est dire que le supplice des conducteurs des gros porteurs n’est que l’arbre qui cache le foret de tracasseries opérées dans la frontière sénégalo-malienne.
Et cet enfer, même les passagers des bus qui desservent Bamako et Dakar le connaissent. L’un d’entre eux raconte à Setal.net que rien que le tronçon Diboli-Kati, trois postes de contrôle y sont implantés. Et à chaque poste, c’est le même manège. Le passager ainsi que le chauffeur sont contraints par la police des frontières malienne de mettre la main à la poche pour passer. « Il faut donner 1000 francs Cfa pour avoir le quitus sinon tu peux être retenu là-bas jusque-tard », geint notre interlocuteur. Selon qui, le même schéma est répété sur la voie ferroviaire. Les convoyeurs de containers ne diront pas le contraire, eux qui sont assujettis à des rackets à hauteur de Diboli où une carte d’identité nationale ainsi qu’un carnet de santé prouvant qu’ils sont bien portants leur sont demandés en plus des 1000 francs Cfa obligatoires. Donc, c’est dire que le supplice des conducteurs des gros porteurs n’est que l’arbre qui cache le foret de tracasseries opérées dans la frontière sénégalo-malienne.