L’affaire Aida Ndiongue, du nom de l’ancienne sénatrice libérale, révèle un autre secret pour celui qui sait lire entre les lignes, dans la course démentielle que se mène la France pour le contrôle du système bancaire sénégalais. Durant ces derniers jours, la Compagnie Bancaire de l’Afrique de l’Ouest(CBAO) a fait les gros titres de la presse nationale et même internationale. Les avoirs banquetés(en nature) dans cette institution l’ont mis à nu dans cette question, populacièrement dite de « la traque des biens mal acquis ». Pour l’observateur lucide et averti de l’évolution du système économique mondial marqué la prédominance des Grandes Puissances (la France, pour ce cas de figure), il ya ce que le célèbre économiste Adam Smith a appelé « une main invisible ». La façon dont la justice sénégalaise a « percé » les lieux de cette banque africaine montre à suffisance qu’elle a agi sous ordre .Elle est garrottée, tout cout. Monsieur tout le monde sait que si cette banque était française comme la SGBS tous ces cafards n’auraient pas être mis sous la place publique. Cet incident ne manquera pas d’avoir des conséquences au niveau de cette banque, subitement mise sous les feux de l’actualité. Ceux qui croyaient, aux premières heures de son élection à la Magistrature Suprême du Sénégal que le Président Macky Sall est un valet , un suppôt de l’impérialisme …français n’ont pas tout faux ! Les responsables du Dubaï Port World qui ont été envoyés pour céder la place à Bolloré ne dédiront pas. Comme qui dit, Madame Aida Ndiongue reste l’agnelle incontestable du sacrifice. Nos nouvelles autorités croient –elle à l’Afrique ?
Ibrahima Ngom Damel
Journaliste
E-mail : yboupenda@yahoo.fr
Ibrahima Ngom Damel
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