Les manifestations et les violences ont repris de plus belle à Conakry. Lors d’une manifestation de l’opposition, ce jeudi 25 avril, dans la capitale guinéenne, au moins une personne a été tuée et dix autres blessées par balle. Des milliers de personnes sont descendues dans les rues à l’appel des opposants au président Alpha Condé. Ces derniers dénoncent toujours les conditions d’organisation des élections législatives du 30 juin prochain.
Le décès a été confirmé par le chef de l’opposition, Cellou Dalein Diallo. Un jeune homme âgé de 16 ans a été tué, atteint par une balle, selon une source hospitalière contactée par l’AFP. Dix autres personnes ont été blessées par balle. Selon le porte-parole de la gendarmerie nationale, le commandant Mamadou Alpha Barry a tenu à indiquer qu’ « aucun élément de la gendarmerie n’est armé de balles » avant d’ajouter qu’une « enquête sera tout de même menée pour savoir ce qui s’est passé ».
C’est en tout début d’après-midi que la marche a débuté. Au début, tout s’est déroulé dans une ambiance bon enfant. Des milliers de manifestants se sont réunis, essentiellement des jeunes âgés entre 15 et 30 ans. Dans un communiqué, le gouvernement s’est même félicité de la bonne tenue de cette marche.
C’est à la hauteur du siège du Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG) - parti au pouvoir du président Alpha Condé – que tout a dégénéré. Malgré les efforts des militants pour empêcher tout débordement, des manifestants ont jeté des pierres sur les forces de l’ordre qui ont répondu par des tirs de gaz lacrymogènes. Une partie du cortège est parvenue à passer et à terminer la marche mais l’autre partie a affronté policiers et gendarmes, au moins jusqu’en fin d’après-midi.
Les opposants au président Alpha Condé dénoncent toujours les conditions d'organisation des élections législatives fixées au 30 juin prochain. Ils réclament notamment le départ de l'opérateur « Waymark » - censé réviser le fichier électoral – ainsi que la prise en compte du vote des Guinéens de l'étranger.
C’est en tout début d’après-midi que la marche a débuté. Au début, tout s’est déroulé dans une ambiance bon enfant. Des milliers de manifestants se sont réunis, essentiellement des jeunes âgés entre 15 et 30 ans. Dans un communiqué, le gouvernement s’est même félicité de la bonne tenue de cette marche.
C’est à la hauteur du siège du Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG) - parti au pouvoir du président Alpha Condé – que tout a dégénéré. Malgré les efforts des militants pour empêcher tout débordement, des manifestants ont jeté des pierres sur les forces de l’ordre qui ont répondu par des tirs de gaz lacrymogènes. Une partie du cortège est parvenue à passer et à terminer la marche mais l’autre partie a affronté policiers et gendarmes, au moins jusqu’en fin d’après-midi.
Les opposants au président Alpha Condé dénoncent toujours les conditions d'organisation des élections législatives fixées au 30 juin prochain. Ils réclament notamment le départ de l'opérateur « Waymark » - censé réviser le fichier électoral – ainsi que la prise en compte du vote des Guinéens de l'étranger.