"Je travaillais dans le privé, dans une institution internationale qui était astreinte au devoir de réserve par rapport à la chose politique intérieure. A un moment donné, cela a constitué un handicap à mon engagement politique. Il fallait que je fasse le choix, d’autant que le parti dans lequel (Afp) j’évoluais était dans l’opposition. Et puis j’étais très visible sur le terrain politique. Je commençais à gêner mes employeurs. C’est ainsi qu’en 2002, j’ai pris la décision de prendre la liberté et de libérer mes employeurs en poursuivant mon engagement politique, quoi qu’il m’en coute", confie Hélène Tine. Et d’ajouter : "En quittant mon travail, j’avais un salaire plus important que celui d’un député. Il m’est arrivé en 2007, quand on a perdu les élections, de me retrouver sans véhicule. C’est dire que l’engagement politique requiert des sacrifices qu’il faut faire pour l’intérêt général, rien que pour l’intérêt général ".
C’était le début de son calvaire, puisque renseigne-t-elle "c’était très difficile de faire face et de survivre politiquement. Ma famille et moi avons été très inspirés en décidant en 2008 de déménager carrément de Dakar à Thiès. Je n’avais plus de travail, mon mari était à la retraite. Même si mes enfants sont tous des cadres qui gagnent leur vie, nous ne pouvions pas continuer à dépendre d’eux pour survivre. C’est ainsi que j’ai vendu une parcelle que j’avais obtenue grâce à la coopérative de l’Ambassade du Canada où je travaillais. Avec l’argent, nous avons construit une maison à Thiès ou nous habitons actuellement et nous avons loué notre maison de Dakar. La location nous a servi de ressources pour continuer le chemin".
C’était le début de son calvaire, puisque renseigne-t-elle "c’était très difficile de faire face et de survivre politiquement. Ma famille et moi avons été très inspirés en décidant en 2008 de déménager carrément de Dakar à Thiès. Je n’avais plus de travail, mon mari était à la retraite. Même si mes enfants sont tous des cadres qui gagnent leur vie, nous ne pouvions pas continuer à dépendre d’eux pour survivre. C’est ainsi que j’ai vendu une parcelle que j’avais obtenue grâce à la coopérative de l’Ambassade du Canada où je travaillais. Avec l’argent, nous avons construit une maison à Thiès ou nous habitons actuellement et nous avons loué notre maison de Dakar. La location nous a servi de ressources pour continuer le chemin".