En visite officielle en Egypte, Hillary Clinton a été la cible de manifestants qui lui ont lancé des tomates, des chaussures et des insultes : «Monica, Monica, Monica», ont-ils crié alors qu'elle quittait le consulat américain dans la ville d'Alexandrie. Des mots agressifs et pour le moins blessants pour la secrétaire d'Etat puisque ce prénom fait référence à l'ancienne maîtresse de son mari Bill Clinton, Monica Lewinsky.
L'ancien président des Etats-Unis qui avait entretenu une relation avec cette stagiaire de la Maison Blanche avait été pris dans un scandale baptisé par la presse le «Monicagate» en 1998.
Si la venue d'Hillary Clinton qui participait dimanche à Alexandrie à une cérémonie de réouverture du consulat américain a été perçue par certains comme une main-mise des Etats-Unis sur le gouvernement égyptien, c'est surtout sa visite avec le maréchal Hussein Tantaoui, chef du Conseil suprême des forces armées (CSFA) qui a dirigé le pays après la chute de Moubarak, qui a provoqué la colère des manifestants. Plus tôt dans la journée de dimanche, les deux se sont entretenus à huis-clos pendant environ une heure. Durant cet entretien, ils se seraient entretenu sur «la transition politique et du dialogue en cours entre le CSFA et le président Morsi», a déclaré un responsable du département d'Etat.
Elle aurait également affirmé que c'était « le peuple égyptien seul qui allait décider du sort politique de son pays et que les Etats-Unis allaient aider à soutenir le retour d'une armée qui se cantonnerait purement à un rôle de sécurité intérieure ». «Je veux être très claire sur le fait que les Etats-Unis ne se mêleront pas des affaires politiques de l'Egypte. Nous ne sommes pas là pour choisir qui seront les gagnants ou les perdants », a-t-elle redit dimanche soir. Alors que la secrétaire d'Etat prononçait son discours, les manifestants réunis devant l'immeuble se sont montrés agressifs et Mme Clinton a été obligée de continuer à l'intérieur du consulat.
Hillary Clinton avait rencontré la veille, samedi, le président égyptien Mohamed Morsi au Caire.
Le Parisien
L'ancien président des Etats-Unis qui avait entretenu une relation avec cette stagiaire de la Maison Blanche avait été pris dans un scandale baptisé par la presse le «Monicagate» en 1998.
Si la venue d'Hillary Clinton qui participait dimanche à Alexandrie à une cérémonie de réouverture du consulat américain a été perçue par certains comme une main-mise des Etats-Unis sur le gouvernement égyptien, c'est surtout sa visite avec le maréchal Hussein Tantaoui, chef du Conseil suprême des forces armées (CSFA) qui a dirigé le pays après la chute de Moubarak, qui a provoqué la colère des manifestants. Plus tôt dans la journée de dimanche, les deux se sont entretenus à huis-clos pendant environ une heure. Durant cet entretien, ils se seraient entretenu sur «la transition politique et du dialogue en cours entre le CSFA et le président Morsi», a déclaré un responsable du département d'Etat.
Elle aurait également affirmé que c'était « le peuple égyptien seul qui allait décider du sort politique de son pays et que les Etats-Unis allaient aider à soutenir le retour d'une armée qui se cantonnerait purement à un rôle de sécurité intérieure ». «Je veux être très claire sur le fait que les Etats-Unis ne se mêleront pas des affaires politiques de l'Egypte. Nous ne sommes pas là pour choisir qui seront les gagnants ou les perdants », a-t-elle redit dimanche soir. Alors que la secrétaire d'Etat prononçait son discours, les manifestants réunis devant l'immeuble se sont montrés agressifs et Mme Clinton a été obligée de continuer à l'intérieur du consulat.
Hillary Clinton avait rencontré la veille, samedi, le président égyptien Mohamed Morsi au Caire.
Le Parisien