Le Gouverneur de Fatick m’a appris, dans la nuit du lundi au mardi, un peu au-delà de 22 heures, la tragédie qui a frappé le village de Betenty et par-delà cette localité, le département, la région et l’ensemble du pays, je suis resté sans voix, tant le désastre, mais surtout son ampleur a paralysé mon être.
J’ai senti le néant envelopper cet être. Nous avons senti cet effet d’anéantissement, en pensant aux nombreuses familles des victimes et à l’ensemble des populations des Iles qui font de notre terroir un endroit unique dans le pays.
Ce n’est pas pour rien que la communauté internationale, par l’entremise de l’Unesco, a érigé ces extraordinaires espaces, ce naturel splendide, en bien universel, un patrimoine commun appartenant à toute l’humanité.
Puisse cette beauté des endroits qui donne sens à l’existence et joie de vivre au quotidien, atténuer la douleur des cœurs, la peine des âmes, en ces terribles circonstances qui voient mourir une vingtaine de femmes qui sont toutes, à leur manière, des héroïnes de la vie.
Elles étaient toutes parties au labeur, pour chercher ce qu’il fallait pour nourrir des familles entières, apporter le bonheur aux hommes et aux enfants qui les attendaient à la maison, sans se douter, un instant, qu’elles avaient rendez-vous avec la mort qui les a surprises, dans les entrailles des bolongs qui se croisent et s’enchevêtrent, avant de s’écoulerà flots continus, et parfois, avec fracas, sous l’effet de vents violents, vers dans les profondeurs abyssales de l’océan.
Le village de Betenty, l’un des plus gros du pays (10 mille âmes) s’adosseavec dignité, depuis des millénaires sur les flancs de cette embouchure qui a surement piégé l’embarcation de ces braves femmes. Le coup est rude. Il l’est d’autant plus pour moi que certaines disparues ou des rescapées sont les épouses dévouées ou des proches de compagnons politiques qui s’activent dans la localité.
Ces moments difficiles nous rappellent notre condition de croyants et raffermit notre foi en Dieu. Nous pensons ainsi au Sage et essayons de noyer notre peine, en rappelant les termes de son enseignement : “Voici notre obligation : supporter notre condition de mortels et ne pas se laisser troubler par les choses qu’il n’est pas notre pouvoir d’éviter. C’est dans un royaume que nous sommes nés : obéir à Dieu, voilà la liberté.”Lui obéir, c’est accepter avec dignité sa décision, c’est aussi une façon d’amoindrir la violence du drame.
Nous rendons par ces quelques mots hommage à l’ensemble de ces femmes qui ont donné leur vie, pour rendre libre et heureuse celle de leurs familles respectives.Il est vrai que« perdre la vie est perdre le seul bien que l’on ne pourra regretter d’avoir perdu puisque l’on ne sera plus là pour s’en rendre compte ».
Nous sommes les vivants qui subissons ce cruel deuil et regrettons d’avoir perdu toutes ces braves femmes, nous prions pour elles et implorons Dieu pour Qu’Il sauve leurs âmes. Toutes les populations du département de Foundiougne, réparties dans le Gandoul, le Niombato, le Djinguilli, le Jognick, le Logue, etc. rendent Hommage aux 21 femmes qui ont tragiquement perdu la vie et attristent tout un pays !
J’ai senti le néant envelopper cet être. Nous avons senti cet effet d’anéantissement, en pensant aux nombreuses familles des victimes et à l’ensemble des populations des Iles qui font de notre terroir un endroit unique dans le pays.
Ce n’est pas pour rien que la communauté internationale, par l’entremise de l’Unesco, a érigé ces extraordinaires espaces, ce naturel splendide, en bien universel, un patrimoine commun appartenant à toute l’humanité.
Puisse cette beauté des endroits qui donne sens à l’existence et joie de vivre au quotidien, atténuer la douleur des cœurs, la peine des âmes, en ces terribles circonstances qui voient mourir une vingtaine de femmes qui sont toutes, à leur manière, des héroïnes de la vie.
Elles étaient toutes parties au labeur, pour chercher ce qu’il fallait pour nourrir des familles entières, apporter le bonheur aux hommes et aux enfants qui les attendaient à la maison, sans se douter, un instant, qu’elles avaient rendez-vous avec la mort qui les a surprises, dans les entrailles des bolongs qui se croisent et s’enchevêtrent, avant de s’écoulerà flots continus, et parfois, avec fracas, sous l’effet de vents violents, vers dans les profondeurs abyssales de l’océan.
Le village de Betenty, l’un des plus gros du pays (10 mille âmes) s’adosseavec dignité, depuis des millénaires sur les flancs de cette embouchure qui a surement piégé l’embarcation de ces braves femmes. Le coup est rude. Il l’est d’autant plus pour moi que certaines disparues ou des rescapées sont les épouses dévouées ou des proches de compagnons politiques qui s’activent dans la localité.
Ces moments difficiles nous rappellent notre condition de croyants et raffermit notre foi en Dieu. Nous pensons ainsi au Sage et essayons de noyer notre peine, en rappelant les termes de son enseignement : “Voici notre obligation : supporter notre condition de mortels et ne pas se laisser troubler par les choses qu’il n’est pas notre pouvoir d’éviter. C’est dans un royaume que nous sommes nés : obéir à Dieu, voilà la liberté.”Lui obéir, c’est accepter avec dignité sa décision, c’est aussi une façon d’amoindrir la violence du drame.
Nous rendons par ces quelques mots hommage à l’ensemble de ces femmes qui ont donné leur vie, pour rendre libre et heureuse celle de leurs familles respectives.Il est vrai que« perdre la vie est perdre le seul bien que l’on ne pourra regretter d’avoir perdu puisque l’on ne sera plus là pour s’en rendre compte ».
Nous sommes les vivants qui subissons ce cruel deuil et regrettons d’avoir perdu toutes ces braves femmes, nous prions pour elles et implorons Dieu pour Qu’Il sauve leurs âmes. Toutes les populations du département de Foundiougne, réparties dans le Gandoul, le Niombato, le Djinguilli, le Jognick, le Logue, etc. rendent Hommage aux 21 femmes qui ont tragiquement perdu la vie et attristent tout un pays !