Ça dépasse l’entendement humain. Je connaissais personnellement Fatoumata Matar Ndiaye parce que nous avons eu à enseigner ensemble vers les années 1985. C’est une femme correcte, éprise de paix et de justice, une musulmane, une référence dans ce pays surtout au niveau de la banlieue. Je me rappelle, notre dernière entrevue c’était l’année dernière durant le Ramadan. Elle était venue à la conférence que nous organisons au niveau de Pikine. Elle était une femme d’une largesse extraordinaire. Je viens d’apprendre avec stupéfaction qu’elle a été égorgée. Je crois qu’il est grand temps que nous interpellons ensemble le Chef de l’Etat.
En un mois, 12 personnes ont été tuées au Sénégal. A qui le tour demain ? Personne ne sait. Maintenant, on peut égorger l’individu et, le lendemain, se balader dans les rues comme si de rien était. Il faut que cela cesse. Je crois que la loi était là. Elle a été abrogée par Me Abdoulaye Wade pour des raisons que nous savons. C’était pour régler le problème de Ezzan. Il est temps que l’on fasse revenir la peine de mort au Sénégal. Dieu, le plus miséricordieux, le très miséricordieux lui même nous a dit : ‘’Si vous voulez avoir une vie paisible, celui qui tue, tuez le. Egorgez ceux qui égorgent les gens’’.
Le monsieur qui l’a fait aujourd’hui, si on arrivait à l’amener au stade de l’Amitié (actuel Léopold Sédar Senghor), téléviser l’acte et l’égorger comme il a égorgé la dame, je crois que les gens réfléchiront 5 fois avant de commettre ces genres d’actes. Mais après, on nous parlera de droits de l’homme comme si Fatoumata Matar Ndiaye ne devrait pas bénéficier de ces droits de l’homme. Je crois qu’il faut que ça cesse. Avec humilité et correction, j’interpelle le Président de la République. Nous lui demandons, au nom de la population de Pikine, de nous aider à faire revenir cette peine de mort. Le crime est devenu une banalité maintenant. On tue les gens comme des mouches. Il faut que ça s’arrête et l’Etat a l’obligation de sécuriser les populations. Il faut faire revenir la peine de mort pour que les Sénégalais puissent vivre en paix.»
En un mois, 12 personnes ont été tuées au Sénégal. A qui le tour demain ? Personne ne sait. Maintenant, on peut égorger l’individu et, le lendemain, se balader dans les rues comme si de rien était. Il faut que cela cesse. Je crois que la loi était là. Elle a été abrogée par Me Abdoulaye Wade pour des raisons que nous savons. C’était pour régler le problème de Ezzan. Il est temps que l’on fasse revenir la peine de mort au Sénégal. Dieu, le plus miséricordieux, le très miséricordieux lui même nous a dit : ‘’Si vous voulez avoir une vie paisible, celui qui tue, tuez le. Egorgez ceux qui égorgent les gens’’.
Le monsieur qui l’a fait aujourd’hui, si on arrivait à l’amener au stade de l’Amitié (actuel Léopold Sédar Senghor), téléviser l’acte et l’égorger comme il a égorgé la dame, je crois que les gens réfléchiront 5 fois avant de commettre ces genres d’actes. Mais après, on nous parlera de droits de l’homme comme si Fatoumata Matar Ndiaye ne devrait pas bénéficier de ces droits de l’homme. Je crois qu’il faut que ça cesse. Avec humilité et correction, j’interpelle le Président de la République. Nous lui demandons, au nom de la population de Pikine, de nous aider à faire revenir cette peine de mort. Le crime est devenu une banalité maintenant. On tue les gens comme des mouches. Il faut que ça s’arrête et l’Etat a l’obligation de sécuriser les populations. Il faut faire revenir la peine de mort pour que les Sénégalais puissent vivre en paix.»