Même si le Tchad ne fait pas partie de la Cedeao, il pourrait en tout cas selon des spécialistes, jouer un rôle important dans le cadre de la coalition africaine au nord Mali. C’est ce qu’à compris l’Union africaine (Ua) qui a déployé le haut représentant militaire de l’Ua l’eau Mali, général Sékouba Konaté auprès du président Idriss Déby.
Au sortir de cette audience tenue le mercredi 14 Novembre, le Général Konaté a indiqué que N’Djamena est disposé à fournir des militaires en cas d’intervention. Toutefois, reste à savoir que ce signal produira des effets positifs ou négatifs. Car des tchadiens a t-on apprit à Jeuneafrique, redoutent que Boko Haram ne cherche à punir leu pays si celui-ci intervient contre les Jihadistes du nord Mali. Et certains officiers poursuit notre source doutent à voix basse de la pertinence d’une opération au-delà des frontière.
Toujours est –il, de l’avis d’un diplomate tchadien que l’engagement des troupes tchadiens au nord du Mali doit servir de mise en garde au groupe Boko Haram qui sévit au nord du Nigéria(Jos, Maidiguri, Damaturu…) Selon ce dernier, le groupe menace le tranquillité du Tchad. Pour la coalition africaine qui se met en place au Mali, la présence malienne est un avantage indéniable. En effet, l’armée d’Idriss Déby est réputée solide « composée d’homme aguerris à la guerre du désert ».
Dans le même sens, la présidente de la Commission de l’Ua, la sud africaine, Nkosazana Dlamini Zouma et le président français François Hollande ont appelé à la poursuite du dialogue politique, même si les préparatifs militaires se poursuivent.