ITATO - L'État considère que la dernière vague de clandestins est un héritage


À Kédougou pour l'inauguration du domaine agricole communautaire d'Itato, Mahammed Boun Abdallah Dionne a exprimé tout le regret qu'il a de devoir compter comme tout le monde ces morts qui ont flotté sur la Méditerranée.  Un cauchemar survenu avec le naufrage de ce bateau qui a chaviré la semaine dernière. 

Pour le Premier ministre les choses sont claires : les jeunes émigrent à cause du désœuvrement. Ainsi se réjouit -il des initiatives prises par le gouvernement afin de résorber ce chômage. " Il est bien possible ( maintenant ) de rester dans notre pays. C'est désolant de savoir que des Sénégalais sont dans les abîmes de la Méditerranée! " Mahammed Boun Abdallah Dionne de rappeler que " la réduction de la précarité sociale en milieu rural est une priorité. S'intéressant au domaine agricole communautaire d'Itato, le premier ministre signale qu'il est question de 3 millions d'ovins, de 80 bassins de grossissement de poisson avec une production de 300 tonnes par an, d'au moins 260 employés.  

L'exploitation vise, précise -t-il,  1 450 hectares à terme. Dans la foulée, il annoncera le délaissement de 400 millions de francs déjà signé dans le cadre des financements de jeunes et des femmes. L'Anpej fournira, en outre, 300 financements additionnels. Tout de même, le premier ministre se plaira de marteler que l'État fait de son mieux pour juguler ce désœuvrement qui est à l'origine de l'émigration clandestine. 

Plus radical que lui, le ministre de la jeunesse se résume à dire que le phénomène est un héritage : " Ceux qui sont en Libye y résident depuis plus de deux ans et demi. Autrement dit, la misère qui les a chassés du pays date de ....


Mercredi 29 Avril 2015 07:14

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