Pour connaître le mieux une personne, il faut s’adresser à ceux qui l’ont connu : ses parents, ses amis, ses collègues, etc. Ainsi, pour Ibrahima Wade, le mieux est d’aller à Thiès, dans le quartier qui l’a vu grandir et d’y découvrir ce que les personnes qui l’ont côtoyé durant les différentes étapes de sa vie ont dit de Lui. Ecole privée catholique Daniel Brottier, puis cap sur le Lycée Malick Sy, qui n’a été pour lui qu’une promenade de santé. Le BAC A3 dans ses valises, il s’inscrivit en Faculté de Droit à l’UCAD. Cependant, pour coller à la modestie et à l’humilité de l’homme, nous préférons taire son immense bagage intellectuel et ses diplômes obtenus dans de prestigieuses écoles et universités européennes et étasunienne.
Iba, comme l’appellent les intimes, est un bel homme, qui sait être élégant et très courtois. Sa maîtrise de l’anglais et du français, ainsi que des règles de bonne conduite qu’ils véhiculent ont fait de lui un parfait homme du 21ème siècle. Et c’est certainement ces atouts qui lui ont souvent fait sa place à côté des Grands de notre pays. Il est forcément dans une communauté, une société ou simplement dans l’exercice de pouvoirs comme les nôtres, des hommes qui constituent de véritables forces d’orientation. Au Sénégal, ces forces sont assumées non pas par une conscience collective mythique, mais par des personnes concrètes habilitées à porter à la connaissance des populations les enjeux liés à un choix et une orientation comme le Plan Sénégal Emergent (PSE). Ibrahima Wade fait partie de ceux-là. Toujours aussi discret et affichant constamment le sourire, cet ancien responsable des Impôts et Domaines de Thiès est l’un des rares hauts fonctionnaires a avoir misé dès le départ sur l’orientation progressive du Président Macky Sall « qui est le seul capable d’amener le Sénégal vers des valeurs d’avenir ».
En 2012, lorsque le pouvoir d’Abdoulaye Wade (le nom patronyme n’est qu’une pure coïncidence, car ils n’ont aucun lien de parenté) s’enfonçait dans un état de pré-panique et d’instabilité psychique, tandis que le sentiment d’une angoisse sans issue s’intensifiait à travers tout le pays, Iba était l’un des rares technocrates sous Wade-père, à garder toute sa lucidité qui le protégeait contre l’irruption de la pleine panique.
Aujourd’hui, Ibrahiam est le patron du Bureau Opérationnel de Suivi du PSE. Il pétrit des qualités requises pour ce poste, le profil idéal, selon ses amis. La raison avancée est qu’il est une personne mobilisatrice. Qui plus est, le PSE en tant que projet de construction majeur qui engendre plusieurs bouleversements positifs pour notre pays, exige pour son suivi, un homme capable de rassurer et mobiliser les troupes afin que les changements attendus se fassent tout en douceur. Ibrahima Wade, l’enfant des HLM Thialy est, à tout point de vue, l’homme de la situation.