Le 20 décembre 2006, vers les coups de 13 heures, les éléments du Commissariat central avaient été informés de ce qu’un individu avait été mortellement poignardé à la gare routière Petersen, près du centre-ville dakarois.
Le drame faisait suite à une bagarre entre l'accusé, Pape Samba Guèye, et son ami Mankeur Samb, tous les deux ivres au moment des faits. Le premier venait de partager une bouteille de vin avec le second, sur invitation de ce dernier.
Lors de leur bagarre, Pape Samba Guèye s'était emparé du couteau d'un boucher pour poignarder son antagoniste, Mankeur Samb.
Le certificat de genre de mort avait fait état d'une plaie viscérale profonde, avec hémorragie interne et externe, provoquée par une arme tranchante et pointue.
Accusé de meurtre, Pape Samba Guèye a reconnu à la barre avoir poignardé son ami Mankeur Samb dit André.
"Je ne savais pas où j’étais, ni ce qui se passait autour de moi. J’étais en colère, car la victime s’est fâchée avec moi quand j’ai versé le reste du vin. Nous étions déjà ivres", a-t-il expliqué.
Agé de 26 ans, l’accusé, mécanicien de profession, est le cadet d’une famille de cinq enfants. Célibataire sans enfant, il a été élevé à Thiès par sa mère divorcé de son père.
L’avocat général a estimé qu’il y a beaucoup de contradictions dans les déclarations de l’accusé. "Il n’a pas été blessé par la victime même s’il y a eu une altercation. Il avait parlé d’une grosse pierre et d’un tesson de bouteille avec lequel la victime l'aurait blessé durant la bagarre", a souligné Djibril Bâ.
"L’accusé a servi des mensonges", a-t-il dit, notant la détermination avec laquelle l’accusé s’est emparé du couteau du boucher Omar Djitté, pour se diriger "de manière décidé" vers sa victime sur qui il s'est ensuite acharné, selon le magistrat.
Aussi, a-t-il poursuivi, ‘’la violence du coup fait que la victime est mort sur-le-champ. La partie visée (carotide), tellement sensible, prouve qu’il avait l’intention de donner la mort’’. Il a requis 20 ans de travaux forcés
Pour la défense, l’accusé n’a jamais eu l’intention de tuer son ami avec qui il venait de partager une bouteille de vin. ‘’Il n’a jamais nié. C’est un homicide involontaire’’, a lancé Me Gorgui Guèye.
Il a demandé la disqualification du meurtre en coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
La défense a par ailleurs demandé à la Cour de lui accorder des circonstances atténuantes.
‘’Ses parents sont divorcés. Il est né d’un mariage très tôt rompu. Il n’a fait ni l’école française ni l’école coranique", a-t-il fait valoir.
La Cour, après en avoir délibéré, a reconnu Pape Samba Guèye de meurtre. Il a été condamné à sept ans de travaux forcés.
Le drame faisait suite à une bagarre entre l'accusé, Pape Samba Guèye, et son ami Mankeur Samb, tous les deux ivres au moment des faits. Le premier venait de partager une bouteille de vin avec le second, sur invitation de ce dernier.
Lors de leur bagarre, Pape Samba Guèye s'était emparé du couteau d'un boucher pour poignarder son antagoniste, Mankeur Samb.
Le certificat de genre de mort avait fait état d'une plaie viscérale profonde, avec hémorragie interne et externe, provoquée par une arme tranchante et pointue.
Accusé de meurtre, Pape Samba Guèye a reconnu à la barre avoir poignardé son ami Mankeur Samb dit André.
"Je ne savais pas où j’étais, ni ce qui se passait autour de moi. J’étais en colère, car la victime s’est fâchée avec moi quand j’ai versé le reste du vin. Nous étions déjà ivres", a-t-il expliqué.
Agé de 26 ans, l’accusé, mécanicien de profession, est le cadet d’une famille de cinq enfants. Célibataire sans enfant, il a été élevé à Thiès par sa mère divorcé de son père.
L’avocat général a estimé qu’il y a beaucoup de contradictions dans les déclarations de l’accusé. "Il n’a pas été blessé par la victime même s’il y a eu une altercation. Il avait parlé d’une grosse pierre et d’un tesson de bouteille avec lequel la victime l'aurait blessé durant la bagarre", a souligné Djibril Bâ.
"L’accusé a servi des mensonges", a-t-il dit, notant la détermination avec laquelle l’accusé s’est emparé du couteau du boucher Omar Djitté, pour se diriger "de manière décidé" vers sa victime sur qui il s'est ensuite acharné, selon le magistrat.
Aussi, a-t-il poursuivi, ‘’la violence du coup fait que la victime est mort sur-le-champ. La partie visée (carotide), tellement sensible, prouve qu’il avait l’intention de donner la mort’’. Il a requis 20 ans de travaux forcés
Pour la défense, l’accusé n’a jamais eu l’intention de tuer son ami avec qui il venait de partager une bouteille de vin. ‘’Il n’a jamais nié. C’est un homicide involontaire’’, a lancé Me Gorgui Guèye.
Il a demandé la disqualification du meurtre en coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
La défense a par ailleurs demandé à la Cour de lui accorder des circonstances atténuantes.
‘’Ses parents sont divorcés. Il est né d’un mariage très tôt rompu. Il n’a fait ni l’école française ni l’école coranique", a-t-il fait valoir.
La Cour, après en avoir délibéré, a reconnu Pape Samba Guèye de meurtre. Il a été condamné à sept ans de travaux forcés.