La Cour d'assises de Dakar a condamné vendredi, à trois ans de prison, l'accusé Pape Ousmane Ndao, pour offre ou cession de drogue, a constaté l'APS. Le 18 décembre 2009, les agents du commissariat de police de Bel Air appréhendaient Pape Ousmane Ndao qui venait d’être surpris par un de leurs agents en train d’effectuer une transaction suspecte avec deux individus circulant en moto, qui lui avaient remis un paquet prélevé du coffre de leur engin avant de repartir.
Rattrapé par l'agent, s'était enfui à la vue de la carte professionnelle celui-ci, se débarrassant du sac à dos au cours de sa course, mais il finit par se rendre. Il était en possession de la somme de 5.000 francs CFA et de trois blocs de chanvre indien pesant chacun 500 grammes dans le sac.
A la barre, l'accusé a déclaré que l'agent l'a trouvé en train de converser avec de vieilles connaissances qu'il venait de croiser dans la ruelle.
"Dès qu'ils ont vu l'agent venir vers nous, ils ont démarré leur scooter en trombe et ont fait tomber le sac contenant la drogue dont la propriété m'a été attribuée", a dit l'accusé, marié et père de trois enfants.
"Ce n'est pas moi qui détenait la drogue. Je me suis juste arrêté pour saluer ces deux personnes que je n'avais pas revu depuis des années. J'ai quitté Mboro pour venir rendre visite à ma grande sœur", a-t-il poursuivi.
L'avocat général, Ibrahima Bakhoum, a estimé que depuis l'enquête préliminaire, l'accusé "ne fait que raconter des contrevérités alors que les faits sont d'une simplicité déconcertante".
"Il ne mérite pas l'indulgence car il ne s'est pas amendé", a-t-il ajouté avant de requérir contre lui dix ans de travaux forcés et cinq millions de francs CFA d'amende.
La défense assurée par Me Nafissatou Diouf a lui soutenu que rien dans ce dossier ne prouve que son client détenait de la drogue. "Il n'a pas acheté ni vendu de la drogue. Ce sac n'était pas avec Pape Ousmane Ndao", a encore indiqué Me Diouf, plaidant l'acquittement pour son client.
La Cour, après en avoir délibéré, a disqualifié les faits de détention et trafic de chanvre indien en offre et cession en vue d'une consommation personnelle.
Rattrapé par l'agent, s'était enfui à la vue de la carte professionnelle celui-ci, se débarrassant du sac à dos au cours de sa course, mais il finit par se rendre. Il était en possession de la somme de 5.000 francs CFA et de trois blocs de chanvre indien pesant chacun 500 grammes dans le sac.
A la barre, l'accusé a déclaré que l'agent l'a trouvé en train de converser avec de vieilles connaissances qu'il venait de croiser dans la ruelle.
"Dès qu'ils ont vu l'agent venir vers nous, ils ont démarré leur scooter en trombe et ont fait tomber le sac contenant la drogue dont la propriété m'a été attribuée", a dit l'accusé, marié et père de trois enfants.
"Ce n'est pas moi qui détenait la drogue. Je me suis juste arrêté pour saluer ces deux personnes que je n'avais pas revu depuis des années. J'ai quitté Mboro pour venir rendre visite à ma grande sœur", a-t-il poursuivi.
L'avocat général, Ibrahima Bakhoum, a estimé que depuis l'enquête préliminaire, l'accusé "ne fait que raconter des contrevérités alors que les faits sont d'une simplicité déconcertante".
"Il ne mérite pas l'indulgence car il ne s'est pas amendé", a-t-il ajouté avant de requérir contre lui dix ans de travaux forcés et cinq millions de francs CFA d'amende.
La défense assurée par Me Nafissatou Diouf a lui soutenu que rien dans ce dossier ne prouve que son client détenait de la drogue. "Il n'a pas acheté ni vendu de la drogue. Ce sac n'était pas avec Pape Ousmane Ndao", a encore indiqué Me Diouf, plaidant l'acquittement pour son client.
La Cour, après en avoir délibéré, a disqualifié les faits de détention et trafic de chanvre indien en offre et cession en vue d'une consommation personnelle.