Après Me Alioune Badara Cissé (ex-numéro 2 de l'Apr), Mbaye Ndiaye (ex-numéro 3), Marème Badiane, Aly Kotto Ndiaye, Abou Lô, Fatim Bâ, Mme Doucouré, El Hadji Hamidou Kassé, Jean-Paul Dias, voici venu le tour de Mor Ngom (numéro 4), Directeur du cabinet présidentiel de glisser tout doucement vers la pente raide. En un an de gestion du pouvoir, le chef de l'Etat Macky Sall a pris un malin plaisir à s'éloigner du carré de ses fidèles et amis. Il les rejette, les humilie et les voue aux gémonies.Mor Ngom, dernier des Mohicans en service au cœur du pouvoir, devra faire montre d’un grand talent d’équilibriste pour se maintenir debout. Le premier signal fort de sa perte de pouvoir et d'influence est la nomination de deux adjoints pour le"coacher" au plan administratif. Lui laissant le rôle ingrat de Directeur de cabinet politique de Macky Sall. A part Ngom, tous les autres sont des soutiens du second tour. Ousmane Tanor Dieng, Amath Dansokho, Abdoulaye Bathily, Penda Mbow, Abdoulatif Coulibaly, Abdoul Aziz Diop, Souleymane Jules Diop, Alioune Tine, Aly Haïdar, Amsatou Sow Sidibé, pour ne citer que ceux-là. Tel est un apprenti au pouvoir, Macky Sall est en train de démanteler son parti l'Alliance pour la République (Apr) avec l’abnégation d’un bûcheron. Ça rouspète, ça caquette et ça s’inquiète dans son parti face à un président qui se comporte comme un « Samba Alar » vis-à-vis de sa famille politique.