C’était la stupeur devant le Palais de la République hier. Un invalide s’étant immolé, se causant de graves blessures. Le quidam, qui répond au prénom de Cheikh Tidiane, s’est vu amputé le bras à cause d’une mauvaise injection à la Mac de Rebeuss. Il courait depuis lors derrière une indemnisation, selon Me Assane Dioma Ndiaye. Voilà le texte qu’il a publié hier sur son protégé.
« Cheikh tu n’aurais pas dû ....C est vrai que jusqu’ à ce jour aussi bien l’Agent judiciaire de l’État que les différents juges en charge de ton dossier ont semblé être sceptiques par rapport à ta thèse. Mais le combat est loin d’être perdu. Et tu me paraissais déterminé à le mener jusqu’ au bout sans faillir ni faiblir. C’est aussi vrai que tu as saisi voire alerté toutes les autorités politiques et religieuses de ce Pays. En vain semble-t-il. C’est enfin vrai qu’incontestablement l’amputation de ton bras droit est bien intervenue alors que tu étais en détention et le juge d’instruction t’a accordé finalement une liberté provisoire. Tu as soutenu invariablement et sans être contredit à ce jour sérieusement que souffrant de douleurs au niveau de ton bras droit une injection t’a été administrée au niveau de l'infirmerie de la MAC de Reubeus et laquelle injection a été à l’origine des complications ayant nécessitées d’abord ton transfert à l’hôpital Fann puis au CTO où le diagnostic a conclu à l’impératif de l’amputation pour laquelle tu as depuis lors exigé une indemnisation. Je regrette profondément ton geste parce que tu n’étais pas seul dans ce combat. Je le regrette également parce que je puis témoigner de ta forte croyance en Dieu et de ta foi religieuse inébranlable. Je le regrette enfin parce que le dégoût et la résignation n’ont jamais été perceptibles ni sur ton visage ni de par tes gestes expressifs pendant tout ce laps de temps qui nous a unis dans nos rêves d’un dénouement heureux comme dans les pires moments de désespoirs très rapidement exorcises et sublimés. Ton sourire jovial me revient à l’instant. Qu’Allah te rétablisse au plus vite. Amine.
« Cheikh tu n’aurais pas dû ....C est vrai que jusqu’ à ce jour aussi bien l’Agent judiciaire de l’État que les différents juges en charge de ton dossier ont semblé être sceptiques par rapport à ta thèse. Mais le combat est loin d’être perdu. Et tu me paraissais déterminé à le mener jusqu’ au bout sans faillir ni faiblir. C’est aussi vrai que tu as saisi voire alerté toutes les autorités politiques et religieuses de ce Pays. En vain semble-t-il. C’est enfin vrai qu’incontestablement l’amputation de ton bras droit est bien intervenue alors que tu étais en détention et le juge d’instruction t’a accordé finalement une liberté provisoire. Tu as soutenu invariablement et sans être contredit à ce jour sérieusement que souffrant de douleurs au niveau de ton bras droit une injection t’a été administrée au niveau de l'infirmerie de la MAC de Reubeus et laquelle injection a été à l’origine des complications ayant nécessitées d’abord ton transfert à l’hôpital Fann puis au CTO où le diagnostic a conclu à l’impératif de l’amputation pour laquelle tu as depuis lors exigé une indemnisation. Je regrette profondément ton geste parce que tu n’étais pas seul dans ce combat. Je le regrette également parce que je puis témoigner de ta forte croyance en Dieu et de ta foi religieuse inébranlable. Je le regrette enfin parce que le dégoût et la résignation n’ont jamais été perceptibles ni sur ton visage ni de par tes gestes expressifs pendant tout ce laps de temps qui nous a unis dans nos rêves d’un dénouement heureux comme dans les pires moments de désespoirs très rapidement exorcises et sublimés. Ton sourire jovial me revient à l’instant. Qu’Allah te rétablisse au plus vite. Amine.