A Porokhane, Wade a mis la barre au sommet. Le président sortant a promis aux autochtones la modernisation de leur localité. A l’image de la ville sainte de Touba qui ne s’est pas faite en une décennie. La dernière promesse irréaliste du pape du sopi, il l’a fait à Dakar. Aux résidants du quartier Rebeuss. Retenez votre souffle ! Vous êtes en pleine « wadesie ». Il a juré de faire de Rebeuss une cité comme Manhattan comme Senghor avait vu Dakar prendre les allures de Paris en 2000. Ce n’est certes pas impossible mais le problème ne se situe pas à ce niveau. Pour rempiler à la tête de l’Etat, Me Wade ne demande qu’un bail de trois ans pour dit-il terminer ses projets qu’il est le seul à pouvoir parachever. Donc comment peut-il réaliser toutes ces promesses en trois ans si l’on sait que l’étude de faisabilité de celles-ci prend au moins deux ou trois ans ? À Wade d’éclairer notre lanterne s’il ne l’a déjà fait. Car disait-il, les promesses n’engagent que ceux qui y croient.
Maguette Sène : «Je n’ai pas démissionné de l’Apr»
