Awa Ndao, 31 ans, est apparue effondrée, ce mercredi, devant la Chambre criminelle. La dame est visiblement frappée non plus au cœur, mais dans son orgueil et sa dignité. Elle a eu un enfant dans une relation hors mariage.
La bonne a accouché d'un bébé, qui a été retrouvé mort au domicile de sa patronne, dans ce qui s'apparente «très vraisemblablement à une infanticide», selon le procureur. A l’audience, les parents se sont emmurés dans un silence gêné.
Awa Ndao, divorcée, avait mis au monde en janvier 2015, seule dans une chambre à la cité Sipres, un enfant. Au lendemain de son accouchement, la jeune femme s'est présentée avec sa patronne Aïssatou Dieng et son copain Josèphe Ndione à l'hôpital du Camp Thiaroye «pour une hémorragie vaginale», selon l'enquête.
L'examen gynécologique avait révélé que la femme de ménage avait accouché. Au domicile de sa patronne, le cadavre d'un bébé a été retrouvé dans un sac plastique. Le certificat de genre de mort a indiqué «une asphyxie mécanique».
La jeune femme n'était pas suivie par des assistances sociales ni par une sage femme. La patronne a affirmé qu'elle ignorait que sa bonne était enceinte et avait accouché. Tout ce qu’elle savait, c’est que sa bonne tombait très souvent malade.
A la barre de la Chambre criminelle, l’accusée n’a pas reconnu l’intégralité des faits qui lui sont reprochés. Bien que le juge lui ait rappelé ses aveux faits à l’enquête, la mise en cause est catégoriquement revenue sur ses déclarations, déclarant par moment avoir donné naissance à un bébé mort-né.
Puis, elle a donné les raisons de son acte. La femme de ménage a ainsi évoqué sa honte vis-à-vis des parents de son ex-mari avec qui elle a déjà eu des enfants. L’autre raison avancée par Awa Ndao est le fait que son copain est resté des mois sans nouvelles, sans pour autant assumer ses devoirs comme la prise en charge de ses besoins vitaux.
L’avocat de la défense reste persuadé que la peine devrait être moindre pour plusieurs raisons. Au terme de quelques heures de débats, le délibéré est fixé au 5 février prochain...
Source Webnews
La bonne a accouché d'un bébé, qui a été retrouvé mort au domicile de sa patronne, dans ce qui s'apparente «très vraisemblablement à une infanticide», selon le procureur. A l’audience, les parents se sont emmurés dans un silence gêné.
Awa Ndao, divorcée, avait mis au monde en janvier 2015, seule dans une chambre à la cité Sipres, un enfant. Au lendemain de son accouchement, la jeune femme s'est présentée avec sa patronne Aïssatou Dieng et son copain Josèphe Ndione à l'hôpital du Camp Thiaroye «pour une hémorragie vaginale», selon l'enquête.
L'examen gynécologique avait révélé que la femme de ménage avait accouché. Au domicile de sa patronne, le cadavre d'un bébé a été retrouvé dans un sac plastique. Le certificat de genre de mort a indiqué «une asphyxie mécanique».
La jeune femme n'était pas suivie par des assistances sociales ni par une sage femme. La patronne a affirmé qu'elle ignorait que sa bonne était enceinte et avait accouché. Tout ce qu’elle savait, c’est que sa bonne tombait très souvent malade.
A la barre de la Chambre criminelle, l’accusée n’a pas reconnu l’intégralité des faits qui lui sont reprochés. Bien que le juge lui ait rappelé ses aveux faits à l’enquête, la mise en cause est catégoriquement revenue sur ses déclarations, déclarant par moment avoir donné naissance à un bébé mort-né.
Puis, elle a donné les raisons de son acte. La femme de ménage a ainsi évoqué sa honte vis-à-vis des parents de son ex-mari avec qui elle a déjà eu des enfants. L’autre raison avancée par Awa Ndao est le fait que son copain est resté des mois sans nouvelles, sans pour autant assumer ses devoirs comme la prise en charge de ses besoins vitaux.
L’avocat de la défense reste persuadé que la peine devrait être moindre pour plusieurs raisons. Au terme de quelques heures de débats, le délibéré est fixé au 5 février prochain...
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