Le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et porte-parole du gouvernement, Abdou Latif Coulibaly, a révélé, mardi à Dakar, que 40 des 66 milliards du Plan d’urgence de lutte contre les inondations ont déjà été dépensés.
Ce plan d’urgence, étalé sur la période 2012-2013, est une composante du Plan décennal (2012-2022) de 760 milliards de francs CFA annoncé le 19 septembre 2012 par le gouvernement pour venir à bout des inondations.
"Le plan décennal mis en œuvre est de l’ordre de 760 milliards de francs CFA et, dans 10 ans, nous nous retrouverons pour vous donner les résultats ‘’, a déclaré Abdou Latif Coulibaly au terme d'une réunion sur les inondations, dans les locaux du ministère de l'Intérieur.
Selon lui, sur les 40 milliards dépensés sur l’enveloppe de 66 milliards du Plan d’urgence, 21 milliards ont servi à construire des logements pour recaser les populations victimes des inondations.
Ces derniers jours, d’importantes précipitations ont été enregistrées à Dakar ainsi qu’à l’intérieur du pays, causant des inondations et des dégâts et parfois même des pertes en vies humaines.
"Le gouvernement du Sénégal a l’obligation de faire des résultats dans le long comme dans le court terme. Nous avons l’obligation de résultat par rapport à la situation, mais nous comptons régler définitivement cette question dans la région de Dakar et ailleurs’’, a-t-il souligné.
"Nous avons 642 soldats mobilisés au plan national et 400 motopompes. Et les 103 stations de l’ONAS sont fonctionnelles pour faire face à la situation et des efforts énormes ont été faits dans ce sens’’, a-t-il dit.
Pour M. Coulibaly, le problème ne se résume pas à un problème de pompage, car c’est d’abord un problème d’assainissement qui se pose au Sénégal. A cet effet, il a souligné la nécessité de mettre en place ‘’des ouvrages structurants et un réseau d’assainissement opérationnel optimal pour pouvoir faire face à ces inondations’’.
Il a annoncé que le président de la République a dégagé une enveloppe de quatre milliards de FCFA pour faire face à l’urgence dans certaines zones, notamment dans la banlieue dakaroise.
"D’autres zones ont été touchées à Kaolack et dans l’ensemble de ces zones, la situation est sous contrôle. Il faudra juste apporter l’aide du gouvernement aux populations nécessiteuses’’, a-t-il prôné.
Pour Abdou Latif Coulibaly, le Plan d’organisation des secours (ORSEC), n’est ‘’efficace’’ que dans la seule mesure où l’on procède par étape pour son déclenchement.
"Déclencher le plan ORSEC national ne réglera pas le problème, au contraire, cela pourrait amener une situation de confusion’’, a-t-il ajouté.
Il a préconisé que le plan ORSEC soit d’abord déclenché au niveau départemental, régional et ensuite national. ‘’ Et pour l’instant, nous avons estimé que, dans certaines régions, le niveau optimal qui justifierait le déclenchement du plan n’est pas encore atteint’’, a-t-il fait savoir.
Le porte-parole du gouvernement assure que l’Etat du Sénégal est en train d’analyser la situation et dispose de toutes les données météo et de données relevées sur le terrain pour savoir à quel moment déclencher le plan.
"Et d’ici là les populations n’ont pas à s’inquiéter sur ce point, car des comités de veille ont été installés dans tous les ministères concernés, et toutes les mesures sont prises pour déclencher, en cas de besoin, le plan ORSEC’’,-t-il rassuré.
Ce plan d’urgence, étalé sur la période 2012-2013, est une composante du Plan décennal (2012-2022) de 760 milliards de francs CFA annoncé le 19 septembre 2012 par le gouvernement pour venir à bout des inondations.
"Le plan décennal mis en œuvre est de l’ordre de 760 milliards de francs CFA et, dans 10 ans, nous nous retrouverons pour vous donner les résultats ‘’, a déclaré Abdou Latif Coulibaly au terme d'une réunion sur les inondations, dans les locaux du ministère de l'Intérieur.
Selon lui, sur les 40 milliards dépensés sur l’enveloppe de 66 milliards du Plan d’urgence, 21 milliards ont servi à construire des logements pour recaser les populations victimes des inondations.
Ces derniers jours, d’importantes précipitations ont été enregistrées à Dakar ainsi qu’à l’intérieur du pays, causant des inondations et des dégâts et parfois même des pertes en vies humaines.
"Le gouvernement du Sénégal a l’obligation de faire des résultats dans le long comme dans le court terme. Nous avons l’obligation de résultat par rapport à la situation, mais nous comptons régler définitivement cette question dans la région de Dakar et ailleurs’’, a-t-il souligné.
"Nous avons 642 soldats mobilisés au plan national et 400 motopompes. Et les 103 stations de l’ONAS sont fonctionnelles pour faire face à la situation et des efforts énormes ont été faits dans ce sens’’, a-t-il dit.
Pour M. Coulibaly, le problème ne se résume pas à un problème de pompage, car c’est d’abord un problème d’assainissement qui se pose au Sénégal. A cet effet, il a souligné la nécessité de mettre en place ‘’des ouvrages structurants et un réseau d’assainissement opérationnel optimal pour pouvoir faire face à ces inondations’’.
Il a annoncé que le président de la République a dégagé une enveloppe de quatre milliards de FCFA pour faire face à l’urgence dans certaines zones, notamment dans la banlieue dakaroise.
"D’autres zones ont été touchées à Kaolack et dans l’ensemble de ces zones, la situation est sous contrôle. Il faudra juste apporter l’aide du gouvernement aux populations nécessiteuses’’, a-t-il prôné.
Pour Abdou Latif Coulibaly, le Plan d’organisation des secours (ORSEC), n’est ‘’efficace’’ que dans la seule mesure où l’on procède par étape pour son déclenchement.
"Déclencher le plan ORSEC national ne réglera pas le problème, au contraire, cela pourrait amener une situation de confusion’’, a-t-il ajouté.
Il a préconisé que le plan ORSEC soit d’abord déclenché au niveau départemental, régional et ensuite national. ‘’ Et pour l’instant, nous avons estimé que, dans certaines régions, le niveau optimal qui justifierait le déclenchement du plan n’est pas encore atteint’’, a-t-il fait savoir.
Le porte-parole du gouvernement assure que l’Etat du Sénégal est en train d’analyser la situation et dispose de toutes les données météo et de données relevées sur le terrain pour savoir à quel moment déclencher le plan.
"Et d’ici là les populations n’ont pas à s’inquiéter sur ce point, car des comités de veille ont été installés dans tous les ministères concernés, et toutes les mesures sont prises pour déclencher, en cas de besoin, le plan ORSEC’’,-t-il rassuré.