Le président de la République, Macky Sall, semble prêter une oreille alerte aux bruits qui secouent la Grande muette. Des sources bien informées renseignent que le chef de l’Etat veut disposer de plus amples informations par rapport au transfert des élèves officiers nommés Ndao et Bakhoum, initialement admis à l’Ecole militaire inter-armées du Mali et intégrés à l’Ecole nationale des officiers d’active (Enoa) de Thiès. D’après les mêmes sources, Macky Sall serait très remonté contre la démarche des autorités militaires. En effet, le chef suprême des Armées estime gravissimes les conditions d’intégration de deux élèves officiers à l’Enoa (voir Le Quotidien du 17 juillet 2012). En ce sens que ces derniers seraient impliqués dans la mort de leur sœur d’armes et non moins Sénégalaise, Ndèye Fatou Gningue, lors de manœuvres dites de bizutage à Koulikoro. Ainsi, le Président Sall demande à être édifié dans les plus brefs délais.
Pour satisfaire la demande du président de la République, le chef d’Etat-major des armées sénégalaises, le général de Corps d’armées Abdoulaye Fall aurait instruit ses services de lui préparer un rapport détaillé dans l’immédiat. Cela pour éclairer la lanterne du chef de l’Etat.
Du fait de l’imbroglio politico-militaire qui sévit au Mali, les autorités de l’Armée sénégalaise ont estimé opportun de transférer les deux jeunes élèves officiers à l’Enoa. Mais il se trouve que leur degré d’implication dans la mort de Ndèye Fatou Gningue ainsi que de quatre autres élèves-officiers maliens n’est pas encore élucidé. Leur intégration à Thiès a posé ainsi un problème d’éthique au sein des Diambars. Des officiers assimilent la mesure de la Hiérarchie à un «non-respect de la mémoire de Ndèye Fatou Gningue». Or, les mis en cause avaient été jugés coupables et emprisonnées au Mali pour sévices corporels ayant entraîné la mort de leurs collègues. Mais ils auraient réussi à s’évader de prison, au Mali.
A LA DIRPA, ON N’EN EST PAS INFORME
Joint au téléphone hier par Le Quotidien, le Directeur de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa), le colonel Abdourahim Kébé, dit ne pas être au courant de cette sollicitation du chef de l’Etat. Il nous a demandé d’entrer en contact avec son adjoint, le colonel Adama Diop. Contacté par téléphone, ce dernier confirme la saisine du Cemga par le chef de l’Etat. Le colonel Diop annonce que «la Dirpa va sortir un communiqué, ce matin, pour montrer (à l’opinion) que l’Armée fera tout pour clarifier l’intégration des deux élèves officiers» à l’Enoa.
Écrit par Birame FAYE
Source: Le Quotidien
Pour satisfaire la demande du président de la République, le chef d’Etat-major des armées sénégalaises, le général de Corps d’armées Abdoulaye Fall aurait instruit ses services de lui préparer un rapport détaillé dans l’immédiat. Cela pour éclairer la lanterne du chef de l’Etat.
Du fait de l’imbroglio politico-militaire qui sévit au Mali, les autorités de l’Armée sénégalaise ont estimé opportun de transférer les deux jeunes élèves officiers à l’Enoa. Mais il se trouve que leur degré d’implication dans la mort de Ndèye Fatou Gningue ainsi que de quatre autres élèves-officiers maliens n’est pas encore élucidé. Leur intégration à Thiès a posé ainsi un problème d’éthique au sein des Diambars. Des officiers assimilent la mesure de la Hiérarchie à un «non-respect de la mémoire de Ndèye Fatou Gningue». Or, les mis en cause avaient été jugés coupables et emprisonnées au Mali pour sévices corporels ayant entraîné la mort de leurs collègues. Mais ils auraient réussi à s’évader de prison, au Mali.
A LA DIRPA, ON N’EN EST PAS INFORME
Joint au téléphone hier par Le Quotidien, le Directeur de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa), le colonel Abdourahim Kébé, dit ne pas être au courant de cette sollicitation du chef de l’Etat. Il nous a demandé d’entrer en contact avec son adjoint, le colonel Adama Diop. Contacté par téléphone, ce dernier confirme la saisine du Cemga par le chef de l’Etat. Le colonel Diop annonce que «la Dirpa va sortir un communiqué, ce matin, pour montrer (à l’opinion) que l’Armée fera tout pour clarifier l’intégration des deux élèves officiers» à l’Enoa.
Écrit par Birame FAYE
Source: Le Quotidien