Dans un communiqué parvenu à la presse nationale et internationale et vite repris par nos confrères de Rfi ce matin (voir par ailleurs), elles s'émouvaient de ce que l'Etat duSénégal ne respectait pas l'arrêt de la Cour de Justice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) bafouant ainsi la présomption d'innocence et la liberté d'aller et de venir de Karim Wade et de sept autres de ses compagnons dans le dossier des biens supposés mal acquis.
Leur cri de coeur a été entendu aussi bien dans l'espace Cedeao qu'à Paris chezFrançois Hollande. Déjà que l'Elysée et le Quai d'Orsay avaient, discrètement, agi pour la levée de l'interdiction concernant quelques Français, retenus à Dakar dans le cadre du même dossier. Et l'on vient d'apprendre que c'est au tour de "MadameAfrique" de François Hollande, Hélène le Gal et Thomas Mélonio de l'Elysée, d'être saisis d'une correspondance en ce sens "afin que nul n'en ignore". Au Sénégal des voix autorisées comme celles de Idrissa Seck, Ousmane Tanor Dieng, Djibo Leyti Kâ, entre autres, avaient déjà appelé l'Etat du Sénégal à raison. En vain...