Le capitaine Amadou Haya Sanogo, chef des putschistes ayant renversé en mars 2012 le président malien Amadou Toumani Touré, a été officiellement investi ce mercredi à la tête d’un comité de réforme de l’Armée, près de six mois après sa nomination à ce poste, a constaté un journaliste de l’Afp.
Le capitaine Sanogo, nommé président du «Comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité» par décret présidentiel daté du 8 août 2012, a été investi lors d’une cérémonie au siège de la présidence, à Koulouba (près de Bamako), en présence du Président par intérim Dioncounda Traoré, du Premier ministre Diango Cissoko, de plusieurs présidents d’institutions de la République (Assemblée nationale, Cour suprême, Haut conseil constitutionnel) et de plusieurs chefs militaires maliens.
C’est avec faste que le Président par intérim du Mali, Dioncounda Traoré, a tenu à investir le capitaine Amadou Haya Sanogo au «Comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité», une structure créée par le numéro un malien après son retour de France en août 2012.
Le capitaine Sanogo, dès l’amorce de son allocution, a tenu à lever toute ambigüité. Son comité n’a aucune vocation politique et ne saurait se substituer à la chaîne de commandement militaire.
Au chapitre des louanges, l’homme fort du camp militaire de Kati a rendu hommage à «l’engagement personnel du Président, sa clairvoyance et son sens élevé du devenir des Forces de défense du Mali». Il a par ailleurs indiqué qu’il serait opportun de proroger l’existence de ce comité au-delà de la période de transition. Mais, il a immédiatement assuré qu’il n’a aucune intention de se maintenir à la tête de cette institution composée de 13 membres, après les élections.
Le coup d’Etat du 22 mars 2012 avait précipité la chute du nord du Mali aux mains de groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda.
rfi.fr et jeuneafrique.com
Le capitaine Sanogo, nommé président du «Comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité» par décret présidentiel daté du 8 août 2012, a été investi lors d’une cérémonie au siège de la présidence, à Koulouba (près de Bamako), en présence du Président par intérim Dioncounda Traoré, du Premier ministre Diango Cissoko, de plusieurs présidents d’institutions de la République (Assemblée nationale, Cour suprême, Haut conseil constitutionnel) et de plusieurs chefs militaires maliens.
C’est avec faste que le Président par intérim du Mali, Dioncounda Traoré, a tenu à investir le capitaine Amadou Haya Sanogo au «Comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité», une structure créée par le numéro un malien après son retour de France en août 2012.
Le capitaine Sanogo, dès l’amorce de son allocution, a tenu à lever toute ambigüité. Son comité n’a aucune vocation politique et ne saurait se substituer à la chaîne de commandement militaire.
Au chapitre des louanges, l’homme fort du camp militaire de Kati a rendu hommage à «l’engagement personnel du Président, sa clairvoyance et son sens élevé du devenir des Forces de défense du Mali». Il a par ailleurs indiqué qu’il serait opportun de proroger l’existence de ce comité au-delà de la période de transition. Mais, il a immédiatement assuré qu’il n’a aucune intention de se maintenir à la tête de cette institution composée de 13 membres, après les élections.
Le coup d’Etat du 22 mars 2012 avait précipité la chute du nord du Mali aux mains de groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda.
rfi.fr et jeuneafrique.com