Lundi matin alors que les Irakiens se rendaient à leur travail, 18 attaques à la voiture piégée ont fait au moins 24 morts et près de 300 blessés à travers le pays.
A Bagdad, 11 personnes ont été tuées. Six attentats ont eu lieu près dans le quartier central de Karrada près d’un tribunal et à proximité d’un barrage de police sur la route, pourtant sécurisée, qui conduit à l’aéroport international de la capitale.
A 175 kilomètres au nord de Bagdad, trois voitures piégées ont explosé dans la ville de Touz Khourmatou faisant six morts et 60 blessés.
D’autres attentats ont frappé les villes de Hilla au sud de la capitale, de Nassiriya au sud du pays ou de Tikrit et Kirkouk au nord de l'Irak.
Dimanche, une dizaine d’Irakiens avaient déjà perdu la vie. Dans le nord du pays, à Mossoul, cinq policiers ont été tués par une voiture piégée alors qu’ils inspectaient un corps laissé à l’abandon le long de la route. Les forces de sécurité ont également été visées à Falluja, au centre du pays.
Aucune de ces attaques n’ont été revendiquées, mais les forces de sécurité et la communauté chiite sont fréquemment visés par la branche irakienne d’Al qaida qui cherche à déstabiliser les autorités.
14 candidats abattus depuis janvier
A Baqouba, le chef-lieu de la province de Diyala, un candidat aux prochaines élections provinciales a été tué. Najim al-Harbi se rendait chez lui en voiture lorsqu'une bombe a explosé sur la route, le tuant ainsi que deux de ses frères et un garde du corps. Il conduisait la liste du vice-Premier ministre Saleh Moutlak.
Samedi, un autre candidat avait été abattu près de chez lui à Baïji. Hattem Mohammed al-Doulaïmi, se présentait dans la province de Salaheddine, à 200 km au nord de Bagdad.
Depuis le début de l’année, 14 personnalités, en lice pour ces élections provinciales, ont été tuées. En tout, plus de 8 000 candidats se disputent 378 sièges lors de ce scrutin, le premier organisé depuis le départ des troupes américaines en décembre 2011.
Les assemblées provinciales éliront leur gouverneur, un poste clé
Ces élections auront lieu le 20 avril prochain dans 12 des 18 provinces irakiennes. Il s’agit de renouveler les assemblées provinciales qui éliront à leur tour les gouverneurs, un poste clé en Irak puisque c’est ce dernier qui a la responsabilité des infrastructures, des finances et de l’administration de sa province.
Le premier ministre chiite, Nouri Al Maliki, a décidé de reporté le scrutin dans les provinces de Anbar à l’ouest et de Ninive au nord, en raison de « l’instabilité » qui y règne. Dans ces régions, la communauté sunnite proteste depuis des mois contre le gouvernement central qui la marginalise.
Au nord, le vote n’aura pas lieu dans la province de Kirkouk en raison de problème de liste électorale et dans les trois provinces kurdes dont le calendrier électoral diffère.
Dix ans après l’invasion de l’Irak par les troupes américaines, 4 550 soldats américains ont perdu la vie ainsi que 300 militaires étrangers de leur coalition. Le bilan est nettement plus lourd en ce qui concerne les Irakiens. Ils sont plus de 200 000 à avoir perdu la vie.
A Bagdad, 11 personnes ont été tuées. Six attentats ont eu lieu près dans le quartier central de Karrada près d’un tribunal et à proximité d’un barrage de police sur la route, pourtant sécurisée, qui conduit à l’aéroport international de la capitale.
A 175 kilomètres au nord de Bagdad, trois voitures piégées ont explosé dans la ville de Touz Khourmatou faisant six morts et 60 blessés.
D’autres attentats ont frappé les villes de Hilla au sud de la capitale, de Nassiriya au sud du pays ou de Tikrit et Kirkouk au nord de l'Irak.
Dimanche, une dizaine d’Irakiens avaient déjà perdu la vie. Dans le nord du pays, à Mossoul, cinq policiers ont été tués par une voiture piégée alors qu’ils inspectaient un corps laissé à l’abandon le long de la route. Les forces de sécurité ont également été visées à Falluja, au centre du pays.
Aucune de ces attaques n’ont été revendiquées, mais les forces de sécurité et la communauté chiite sont fréquemment visés par la branche irakienne d’Al qaida qui cherche à déstabiliser les autorités.
14 candidats abattus depuis janvier
A Baqouba, le chef-lieu de la province de Diyala, un candidat aux prochaines élections provinciales a été tué. Najim al-Harbi se rendait chez lui en voiture lorsqu'une bombe a explosé sur la route, le tuant ainsi que deux de ses frères et un garde du corps. Il conduisait la liste du vice-Premier ministre Saleh Moutlak.
Samedi, un autre candidat avait été abattu près de chez lui à Baïji. Hattem Mohammed al-Doulaïmi, se présentait dans la province de Salaheddine, à 200 km au nord de Bagdad.
Depuis le début de l’année, 14 personnalités, en lice pour ces élections provinciales, ont été tuées. En tout, plus de 8 000 candidats se disputent 378 sièges lors de ce scrutin, le premier organisé depuis le départ des troupes américaines en décembre 2011.
Les assemblées provinciales éliront leur gouverneur, un poste clé
Ces élections auront lieu le 20 avril prochain dans 12 des 18 provinces irakiennes. Il s’agit de renouveler les assemblées provinciales qui éliront à leur tour les gouverneurs, un poste clé en Irak puisque c’est ce dernier qui a la responsabilité des infrastructures, des finances et de l’administration de sa province.
Le premier ministre chiite, Nouri Al Maliki, a décidé de reporté le scrutin dans les provinces de Anbar à l’ouest et de Ninive au nord, en raison de « l’instabilité » qui y règne. Dans ces régions, la communauté sunnite proteste depuis des mois contre le gouvernement central qui la marginalise.
Au nord, le vote n’aura pas lieu dans la province de Kirkouk en raison de problème de liste électorale et dans les trois provinces kurdes dont le calendrier électoral diffère.
Dix ans après l’invasion de l’Irak par les troupes américaines, 4 550 soldats américains ont perdu la vie ainsi que 300 militaires étrangers de leur coalition. Le bilan est nettement plus lourd en ce qui concerne les Irakiens. Ils sont plus de 200 000 à avoir perdu la vie.