Le musicien et compositeur sénégalais Wasis Diop a rendu hommage à son compatriote Issa Samb dit Joe Ouakam, un peintre, sculpteur, dramaturge et critique d’art décédé mardi à l’âge de 72 ans, un "monstre sacré" et "roi" de l’art au Sénégal, selon lui.
"Joe Ouakam est quelqu’un dont on continuera à mesurer l’importance de tout ce qu’il nous a apporté. Il nous a accompagnés", a dit Diop aux journalistes, en marge des activités du Festival international de jazz de Saint-Louis (24 avril-1er mai).
Il affirme avoir été "influencé" et "protégé" par le défunt peintre durant ses quelque 40 ans d’activité musicale.
"Je me demande ce que deviendra Dakar, sur le plan artistique, après Joe. Il était le monstre sacré, le roi, l’esprit universel, le grand ambassadeur de l’Afrique", a témoigné Wasis Diop.
"Il ne faut pas qu’on se leurre, je me demande qui se souviendra de Joe Ouakam ou d’Oumar Ndao (un éminent acteur culturel et homme de lettres décédé en 2014) . On est des gens du présent, on marche avec ceux qu’on voit, qu’on entend", a-t-il commenté.
Diop salue la présence du chef de l’Etat aux obsèques d’Issa Samb. "Joe Ouakam doit être sûrement fier, là où il est, de voir le Premier magistrat du pays (le président de la République, Macky Sall) se déplacer et honorer de sa présence son esprit en partance."
"Une figure emblématique de l’art..."
Wasis Diop déplore que le maire de Dakar, Khalifa Sall, n’ait pas pu participer aux hommages rendus au défunt peintre.
"Un autre homme aussi aurait été fier d’être là : c’est Khalifa Sall, qui l’a beaucoup aidé durant les moments difficiles", a témoigné Diop, révélant que le maire de Dakar, emprisonné depuis plusieurs semaines pour détournement de deniers publics présumé, "se rendait nuitamment, et souvent seul, chez Joe Ouakam pour discuter avec lui".
Issa Samb était l’une des figures emblématiques du mouvement "Agit’art", qui a été créé par un collectif d’artistes dans les années 70, pour tracer une voie différente de celle mise en place par les autorités sénégalaises de l’époque.
Il a fait ses études à l’Ecole nationale des arts et à l’Université de Dakar – devenue par la suite l’Université Cheikh-Anta-Diop - où il a titillé le droit et la philosophie.
Il est considéré comme "une figure emblématique et tutélaire de l’art au Sénégal".
Né à Dakar, il vivait depuis des décennies au milieu de ses œuvres, dans sa maison, une sorte d’exposition permanente qui varie au fil du temps, rappelle l’un de ses proches.
"Joe Ouakam est quelqu’un dont on continuera à mesurer l’importance de tout ce qu’il nous a apporté. Il nous a accompagnés", a dit Diop aux journalistes, en marge des activités du Festival international de jazz de Saint-Louis (24 avril-1er mai).
Il affirme avoir été "influencé" et "protégé" par le défunt peintre durant ses quelque 40 ans d’activité musicale.
"Je me demande ce que deviendra Dakar, sur le plan artistique, après Joe. Il était le monstre sacré, le roi, l’esprit universel, le grand ambassadeur de l’Afrique", a témoigné Wasis Diop.
"Il ne faut pas qu’on se leurre, je me demande qui se souviendra de Joe Ouakam ou d’Oumar Ndao (un éminent acteur culturel et homme de lettres décédé en 2014) . On est des gens du présent, on marche avec ceux qu’on voit, qu’on entend", a-t-il commenté.
Diop salue la présence du chef de l’Etat aux obsèques d’Issa Samb. "Joe Ouakam doit être sûrement fier, là où il est, de voir le Premier magistrat du pays (le président de la République, Macky Sall) se déplacer et honorer de sa présence son esprit en partance."
"Une figure emblématique de l’art..."
Wasis Diop déplore que le maire de Dakar, Khalifa Sall, n’ait pas pu participer aux hommages rendus au défunt peintre.
"Un autre homme aussi aurait été fier d’être là : c’est Khalifa Sall, qui l’a beaucoup aidé durant les moments difficiles", a témoigné Diop, révélant que le maire de Dakar, emprisonné depuis plusieurs semaines pour détournement de deniers publics présumé, "se rendait nuitamment, et souvent seul, chez Joe Ouakam pour discuter avec lui".
Issa Samb était l’une des figures emblématiques du mouvement "Agit’art", qui a été créé par un collectif d’artistes dans les années 70, pour tracer une voie différente de celle mise en place par les autorités sénégalaises de l’époque.
Il a fait ses études à l’Ecole nationale des arts et à l’Université de Dakar – devenue par la suite l’Université Cheikh-Anta-Diop - où il a titillé le droit et la philosophie.
Il est considéré comme "une figure emblématique et tutélaire de l’art au Sénégal".
Né à Dakar, il vivait depuis des décennies au milieu de ses œuvres, dans sa maison, une sorte d’exposition permanente qui varie au fil du temps, rappelle l’un de ses proches.