Selon le magazine Challenge, le roi du sucre au Sénégal, Jean-Claude Mimran fait partie des 30 plus grosses fortunes de France. Un classement qui intrigue Mimran. « C’est leur opinion et leur classement, mais je m’interroge. Je suis effectivement Français mais n’ai jamais habité ou vécu en France. De plus je ne possède aucune affaire dans ce pays », confie-t-il au journal le Quotidien non sans revenir sur les premières heures de la Compagnie sucrière sénégalaise.
A ce propos il révèle : « Alors, le Président Senghor décida de lancer ce projet par le biais de l’Etat et envoya son ministre du Plan de l’époque (qui deviendra le Président Abdou Diouf) à Bruxelles pour solliciter une aide de l’Europe en faveur du Sénégal. De Bruxelles, Abdou Diouf a téléphoné au Président Senghor pour l’informer de leur refus. Immédiatement, le président saisit l’opportunité de la présence de Abdou Diouf en Europe, pour le dépêcher en Suisse à la rencontre de son ami Jacques Mimran afin de lui présenter ce projet. A la fin de cette entrevue, mon père a téléphoné au président Senghor pour lui dire entre autres : «…Sans avoir été au Sénégal dans la région de Richard Toll, j’accepte tout de même de créer ta sucrerie…». Ensuite, il m’a envoyé dans le Walo dès l’année 72 et c’était le début de l’aventure sucrière sénégalaise… »
A ce propos il révèle : « Alors, le Président Senghor décida de lancer ce projet par le biais de l’Etat et envoya son ministre du Plan de l’époque (qui deviendra le Président Abdou Diouf) à Bruxelles pour solliciter une aide de l’Europe en faveur du Sénégal. De Bruxelles, Abdou Diouf a téléphoné au Président Senghor pour l’informer de leur refus. Immédiatement, le président saisit l’opportunité de la présence de Abdou Diouf en Europe, pour le dépêcher en Suisse à la rencontre de son ami Jacques Mimran afin de lui présenter ce projet. A la fin de cette entrevue, mon père a téléphoné au président Senghor pour lui dire entre autres : «…Sans avoir été au Sénégal dans la région de Richard Toll, j’accepte tout de même de créer ta sucrerie…». Ensuite, il m’a envoyé dans le Walo dès l’année 72 et c’était le début de l’aventure sucrière sénégalaise… »