En visite au Sénégal, Jean Marc Ayrault, ministre français des Affaires étrangères et du Développement international, a rencontré, avant-hier, la communauté française établie au Sénégal à la résidence de l’ambassade. Il a salué les performances économiques du Sénégal.
Le ministre français des Affaires étrangères et du Développement international, Jean-Marc Ayrault, a soutenu, avant-hier, « que le Sénégal est un pays ami avec lequel la France peut aussi bâtir. « Je sais que le Sénégal veut jouer son rôle de pays responsable dans la sous-région à l’échelle du continent, à l’échelle du monde. C’est vrai dans la Cedeao, c’est vrai du Nepad, c’est vrai aussi au sein de l’Union africaine qui joue un rôle de plus en plus important dans la gestion des conflits», a dit Jean Marc Ayrault. « C’est un pays qui est en train d’exploser économiquement. Il y’a longtemps que le Sénégal n’a pas connu un taux de croissance aussi élevé, 6,5%. Nous sommes impressionnés par ce taux. Notre appui au développement du pays doit donc rester important. Il est nécessaire, même si le Sénégal veut réussir, à juste titre, par ses propres forces.
J’ai confiance, en tout cas, aux capacités du Sénégal à réaliser ses projets», a souligné le ministre Jean-Marc Ayrault. Le ministre a estimé que le Sénégal « est un pays qui compte dans la relation de la France avec l’Afrique, depuis longtemps et qui compte aussi en Afrique ». « C’est un pays qui joue un rôle important et qui ne joue pas un rôle qu’en Afrique, il joue aussi un rôle sur la scène internationale. En ce moment, le Sénégal préside le Conseil de sécurité et il le préside bien parce qu’il a mis sur la table de nombreuses questions, en particulier sur les opérations de maintien de la paix», a affirmé Jean Marc Ayrault.
Dans les rapports de coopération, le ministre français des Affaires étrangères et du Développement international a estimé qu’il faut créer de la confiance. « Mais créer de la confiance pour toute l’Afrique, c’est non seulement consolider l’Etat, consolider la démocratie là où elle existe, c’est le cas du Sénégal, mais aussi ailleurs, la construire. Mais, en plus, tout faire pour garantir l’avenir de ce pays, donner des perspectives pour la jeunesse en termes de formation, de débouchés professionnels, les perspectives d’emplois », a-t-il fait comprendre. « Il faut être optimiste, être confiant si l’on sait se prendre en main, si l’on sait aussi faire les choix de coopération, si l’on sait faire les choix de solidarité. Cela vaut pour la France qui va augmenter, très fortement, à partir de cette année, en tout cas c’est une proposition que j’ai faite, mais qui devrait être prise en charge par le parlement, son budget d’aide publique au développement», a-t-il dit.