L’attaquant camerounais de la JS Kabylie, Albert Ebossé décédé le 23 août dernier à l’issue de la défaite à domicile de son équipe face à l’USM Alger (2-1) ne serait pas mort suite à un coup de projectile lancé des tribunes. C’est la position de l’ancien footballeur professionnel franco-camerounais, Joseph Antoine Bell, consultant pour Africa 24 et RFI.
L’ancien gardien de but a estimé que la mort d’Albert Ebossé est rattaché au «fonctionnement de la Fédération algérienne de football (FAF) et assure que le jeune attaquant a été assassiné par un des loubards du Président de son club, Mohand Chérif Hannachi».
«Tout le monde a dit que le jeune Ebossé était victime d’un projectile jeté sur le terrain… J’ai reçu des informations qui disent qu’Ebossé n’est pas mort sur le terrain de football. Il est allé dans les vestiaires et y a été agressé par l’un des loubards du président du club. Ça devient donc véritablement un assassinat», a déclaré Joseph Antoine Bell.
L’ancien gardien de l’OM et des Girondins de Bordeaux s’inscrit en faux contre les résultats de l’autopsie commanditée à la suite de la mort du joueur.
« Ebossé serait forcément décédé d’un traumatisme crânien mais le rapport ne précise pas que c’était dû à un projectile lancé… Il y a des images qui le montrent en train de sortir du terrain… Si Ebossé avait reçu un projectile sur le terrain, on aurait eu des images de quelqu’un couché, allongé sur l’aire de jeu, or ce n’est pas le cas», a déploré M. Bell.
Albert Ebossé a rejoint la JS Kabylie en 2013, atteignant la finale la coupe d’Algérie 2014, avant de terminer vice-champion d’Algérie. Avec ses 17 réalisations, il remporte le titre de meilleur buteur du championnat 2013-2014. Sa dépouille a été ramenée dans le week-end au Cameroun pour inhumation.
Didier Assogba
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