C’est aujourd’hui que les 2 Chambres africaines sur les 4 au total, ont été installées au sein des juridictions sénégalaises pour acquérir une compétence universelle, en vue de la tenue du procès de l’ancien Président tchadien. Ces Chambres vont démarrer officiellement leur travail d’instruction et de mis en accusation en cas de culpabilité d’Hissène Habré dans les cas de tortures, qu’on lui reproche. Membre du pool d’avocats de la défense, Me Elhadji Diouf, a réagi aussitôt sur ce nouveau rebondissement du dossier judiciaire de leur client. Il estime qu’on assiste plutôt à une « entreprise de masturbation judiciaire » orchestrées par les puissances occidentales. Me Elhadji Diouf se dit également déçu de la remise en cause des jugements précédents qui ont été prononcés dans ce feuilleton judiciaire. Se fondant sur les principes de « non rétro activité de la loi et l’autorité de la chose jugée », après que les tribunaux sénégalais se sont déclarés incompétents à juger Habré, l’avocat pense que notre pays est en train de céder à la « dictature colonialiste » en acceptant l’installation de ces Chambres. A noter que ses 2 Chambres ont 15 mois pour monter le dossier judiciaire de l’ancien Chef d’Etat tchadien.
14 employés licenciés « de manière abusive » à la CDC Habitat : la polémique enfle
