Le soleil est au zénith, la chaleur à son comble. Barbe d’un jour, tête et pieds nus, vêtu d’un grand boubou bleu ciel, la silhouette du longiligne El Hadj Mbacké Dieng se détache nettement de la longue file qu’il suit depuis longtemps pour accéder au mausolée de Serigne Fallou Mbacké. Le magal du « Kazou Rajab » célébré hier en l’honneur du deuxième khalife de Bamba, est le deuxième magal le plus important organisé à Touba, après le grand magal. Il commémore la naissance de Galass. Dans la croyance mouride, les prières dites au nom de Serigne Fallou sont exaucées. D’ailleurs, Mouhamadou Fadel est aussi appelé « Borom na am, mou am ». En dépit du chaud soleil, El Hadj Mbacké Dieng attend patiemment sur le parvis marbré et brûlant pour accéder au mausolée du saint homme. Cet étudiant diplômé en gestion des entreprises à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar est venu prier pour trouver un emploi. Il dit aussi vouloir prier pour la stabilité et la prospérité du pays. Comme des centaines de milliers de fidèles mourides venus à Touba à l’occasion du « Kazou Rajab ». Pour eux, le mausolée de Serigne Fallou Mbacké, au sein de la grande mosquée, est l’œil de la cible. Certains viennent pour la première fois, d’autres depuis belle lurette. Mais la particularité, c’est que chacun a sa prière à formuler au pied du mausolée.
A la sortie de la mosquée, toutes les rues avoisinantes sont devenues, pour la circonstance, piétonnes. Toutes les voies d’accès sont surveillées et sécurisées par la police. Tout autour, comme dans les environs, des hauts parleurs distillent des « xassaïdes ». Des membres de « dahira », reconnaissables à leurs accoutrements, mais aussi des particuliers préparent et distribuent gracieusement du café aux fidèles, d’autres fidèles distribuent de l’eau, en attendant les « berndel » (repas servis gratuitement) qui viendront sans doute un peu plus tard. Cette pratique hospitalière qui caractérise Touba se poursuit aussi jusque dans les foyers. Car, à Touba comme à Mbacké, le « Kazou Rajab » est, depuis longtemps d’ailleurs, devenue une fête confrérique qu’on célèbre comme on peut.
A coté du gratuit, il y a tous les commerces traditionnellement établis dans la ville sainte. D’autres commerçants ont quitté l’intérieur du pays pour venir tirer profit du rassemblement humain. Les vendeurs proposent de l’eau ou de la boisson glacée, des dattes, des mouchoirs. Ils proposent aussi aux pèlerins des chapelets, des documents écrits par Serigne Touba sur le prophète ou encore sur Touba. On trouve aussi des souvenirs liés au « Kazou Rajab » comme des posters de Serigne Fallou Mbacké, des tee-shirts à son effigie, etc. Comme prévu lors du Comité départemental de développement (Cdd) tout était au point pour un bon « Kazou Rajab », le seul hic étant « l’absence de toilettes publiques », au regret de plusieurs pèlerins.
A la sortie de la mosquée, toutes les rues avoisinantes sont devenues, pour la circonstance, piétonnes. Toutes les voies d’accès sont surveillées et sécurisées par la police. Tout autour, comme dans les environs, des hauts parleurs distillent des « xassaïdes ». Des membres de « dahira », reconnaissables à leurs accoutrements, mais aussi des particuliers préparent et distribuent gracieusement du café aux fidèles, d’autres fidèles distribuent de l’eau, en attendant les « berndel » (repas servis gratuitement) qui viendront sans doute un peu plus tard. Cette pratique hospitalière qui caractérise Touba se poursuit aussi jusque dans les foyers. Car, à Touba comme à Mbacké, le « Kazou Rajab » est, depuis longtemps d’ailleurs, devenue une fête confrérique qu’on célèbre comme on peut.
A coté du gratuit, il y a tous les commerces traditionnellement établis dans la ville sainte. D’autres commerçants ont quitté l’intérieur du pays pour venir tirer profit du rassemblement humain. Les vendeurs proposent de l’eau ou de la boisson glacée, des dattes, des mouchoirs. Ils proposent aussi aux pèlerins des chapelets, des documents écrits par Serigne Touba sur le prophète ou encore sur Touba. On trouve aussi des souvenirs liés au « Kazou Rajab » comme des posters de Serigne Fallou Mbacké, des tee-shirts à son effigie, etc. Comme prévu lors du Comité départemental de développement (Cdd) tout était au point pour un bon « Kazou Rajab », le seul hic étant « l’absence de toilettes publiques », au regret de plusieurs pèlerins.