Loboudou, Diasarnabé Ali, Loumbi Guédo, Maka Peulh, Ndothio, Dialbounabé Maka, tous des villages de la commune rurale de Keur Momar Sarr (KMS), dans la région de Louga, se sont vidés de leur population. Ces Peulh sont essentiellement des éleveurs. Un secteur qui reste encore dans la tradition de la transhumance.
Sur la route qui mène vers le Lac de Guiers entre Louga et Keur Momar Sarr, le décor est triste. Des files de Charrettes chargées d’enfants, de femmes, de brebis ornent tout undécor de terres arides. On se croirait dans une zone de conflit où des refugiés s’acheminent vers des lieux plus cléments.
En effet, c’est pire qu’un désastre, tellement l’environnement est hostile au point où le cheptel ne trouve rien à manger. Les enfants reflètent d’ailleurs cette malnutrition qui commence à inquiéter les autorités locales. Le Maire de la ville Dioumorou Kâ constate amèrement que le marché est presque vide.
Le Domaine Agricole Communautaire de Keur Momar Sarr se fixe, comme priorité, la sécurité alimentaire des populations et la mise à disposition de fourrage à volonté pourle bétail. Il faut mettre fin au nomadisme et à la transhumance des troupeaux.
Doro Bâ que nous avons croisé au village de Thikène Ndiaye, non loin de Niomré (une trentaine de kilomètres de Louga),avec sa famille, venait de boucler treize jours de marche conduisant une cinquantaine de têtes de bovins et un troupeau d’ovins dont il ignore le nombre. Ils ne reviendront que dans sept mois dans l’espoir d’une saison hivernale pluvieuse contraire à celle de 2014.
Le DAC de Keur Momar Sarr va permettre la production defourrages d’urgence pour sauver ce qui peut l’être avec un système d’ansilage du maïs qui sera mis à a disposition des éleveurs.Les cultures fourragères, la modernisation du secteur de l’élevage avec la mise en place d’unités de transformation des produits laitiers, l’apiculture et le maraîchage vont dominer les activités du domaine.
Grâce à ce DAC, Syer, commune voisine qui compte également donner des terres, verra bientôt les bienfaits du lac de Guiers. A signaler que ces deux collectivités locales comptent à elles seules, 56.000 têtes pour les bovins et 62.000 petits ruminants.
Sur la route qui mène vers le Lac de Guiers entre Louga et Keur Momar Sarr, le décor est triste. Des files de Charrettes chargées d’enfants, de femmes, de brebis ornent tout undécor de terres arides. On se croirait dans une zone de conflit où des refugiés s’acheminent vers des lieux plus cléments.
En effet, c’est pire qu’un désastre, tellement l’environnement est hostile au point où le cheptel ne trouve rien à manger. Les enfants reflètent d’ailleurs cette malnutrition qui commence à inquiéter les autorités locales. Le Maire de la ville Dioumorou Kâ constate amèrement que le marché est presque vide.
Le Domaine Agricole Communautaire de Keur Momar Sarr se fixe, comme priorité, la sécurité alimentaire des populations et la mise à disposition de fourrage à volonté pourle bétail. Il faut mettre fin au nomadisme et à la transhumance des troupeaux.
Doro Bâ que nous avons croisé au village de Thikène Ndiaye, non loin de Niomré (une trentaine de kilomètres de Louga),avec sa famille, venait de boucler treize jours de marche conduisant une cinquantaine de têtes de bovins et un troupeau d’ovins dont il ignore le nombre. Ils ne reviendront que dans sept mois dans l’espoir d’une saison hivernale pluvieuse contraire à celle de 2014.
Le DAC de Keur Momar Sarr va permettre la production defourrages d’urgence pour sauver ce qui peut l’être avec un système d’ansilage du maïs qui sera mis à a disposition des éleveurs.Les cultures fourragères, la modernisation du secteur de l’élevage avec la mise en place d’unités de transformation des produits laitiers, l’apiculture et le maraîchage vont dominer les activités du domaine.
Grâce à ce DAC, Syer, commune voisine qui compte également donner des terres, verra bientôt les bienfaits du lac de Guiers. A signaler que ces deux collectivités locales comptent à elles seules, 56.000 têtes pour les bovins et 62.000 petits ruminants.