Les populations de Saré Alphouseyni et alentours de la commune de Dioulacolon réclament la construction d’un pont moderne en remplacement de leur pont artisanal en bois.
Ils ont organisé un point de presse ce mardi 25 mai à l’issue duquel ils ont exprimé leur colère, leur frustration et désolation. Mais également, ils ont lancé un vibrant appel à l’État pour régulariser leur situation.
Derrière ce pont, il y a 57 villages qui l’arpentent quotidiennement pour venir à Kolda avec tous les dangers. Ces villages sont à un jet de pierre de la commune de Kolda juste à environ un kilomètre de la gare routière communale. Et avec l’arrivée prochaine de l’hivernage, le calvaire de ces populations ira crescendo.
Bambé Boiro, président du mouvement «Taxawu Kolda», parle au nom des populations : « nous voulons que le pont artisanal en bois de Saré Alphouseyni et alentours soit construit pour nous désenclaver. C’est pourquoi, nous appelons les autorités administratives et locales à nous venir en aide. Aujourd’hui c’est l’amertume, la frustration et la colère qui nous habitent car nous sommes lassés et inquiets. Notre situation est triste car nous sommes à quelques mètres de Kolda et nous sommes enclavés. Ce pont artisanal est le fruit d’efforts de cotisation des populations pour remplacer les pirogues. D’ailleurs, nous avons perdu avec les pirogues beaucoup de proches pendant la traversée. Et presque nous sommes en hivernage dans cette zone. »
Dans la foulée, il estime que beaucoup d’élèves ont abandonné leurs études avec la traversée en pirogue avant l’érection du pont artisanal. Nous attendons que notre cri de cœur soit entendu par les autorités. Nous pensons que le Sénégal ne s’arrête pas à Dakar ou à Thiès. Nous sommes des sénégalais qui méritons comme tous les autres des infrastructures sociales de base. »
Il avertit pour finir : « et si rien n’est fait, tous les 57 villages vont organiser une marche pour manifester notre désarroi. Ces populations ont droit à la santé, à l’éducation entre autres. C’est le moment d’inviter le PUDC et ses programmes de s’investir dans notre zone…
Ils ont organisé un point de presse ce mardi 25 mai à l’issue duquel ils ont exprimé leur colère, leur frustration et désolation. Mais également, ils ont lancé un vibrant appel à l’État pour régulariser leur situation.
Derrière ce pont, il y a 57 villages qui l’arpentent quotidiennement pour venir à Kolda avec tous les dangers. Ces villages sont à un jet de pierre de la commune de Kolda juste à environ un kilomètre de la gare routière communale. Et avec l’arrivée prochaine de l’hivernage, le calvaire de ces populations ira crescendo.
Bambé Boiro, président du mouvement «Taxawu Kolda», parle au nom des populations : « nous voulons que le pont artisanal en bois de Saré Alphouseyni et alentours soit construit pour nous désenclaver. C’est pourquoi, nous appelons les autorités administratives et locales à nous venir en aide. Aujourd’hui c’est l’amertume, la frustration et la colère qui nous habitent car nous sommes lassés et inquiets. Notre situation est triste car nous sommes à quelques mètres de Kolda et nous sommes enclavés. Ce pont artisanal est le fruit d’efforts de cotisation des populations pour remplacer les pirogues. D’ailleurs, nous avons perdu avec les pirogues beaucoup de proches pendant la traversée. Et presque nous sommes en hivernage dans cette zone. »
Dans la foulée, il estime que beaucoup d’élèves ont abandonné leurs études avec la traversée en pirogue avant l’érection du pont artisanal. Nous attendons que notre cri de cœur soit entendu par les autorités. Nous pensons que le Sénégal ne s’arrête pas à Dakar ou à Thiès. Nous sommes des sénégalais qui méritons comme tous les autres des infrastructures sociales de base. »
Il avertit pour finir : « et si rien n’est fait, tous les 57 villages vont organiser une marche pour manifester notre désarroi. Ces populations ont droit à la santé, à l’éducation entre autres. C’est le moment d’inviter le PUDC et ses programmes de s’investir dans notre zone…