Ce reportage fait suite au constat sur la prolifération dans le Saloum du plus vieux métier du monde, communément appelé " la prostitution. "
À Kaolack, le phénomène a pris une tournure inquiétante, surtout avec l'omniprésence des maisons de tolérance dans certains quartiers, notamment à Léona, Médina Mbaba etc...
Rencontrée entre les deux ponts à Médina Mbaba, Nafy Diouf s'en est offusquée. " Notre quartier est devenu un véritablement lieu de débauche. Toutes les nuits, entre 20h et 00h, on note une promenade incessante d'hommes et de femmes souvent à bord de motos Jakarta qui prennent d'assaut certaines maisons de passe pour satisfaire leur libido. Vraiment, il y a de quoi s'alarmer et en plus, il nous arrive de voir des jeunes filles ou des femmes mariées entrer dans ces maisons pour des parties de plaisir. "
Non loin de là, une dame d'un âge assez avancé s'est prêtée elle aussi à nos questions. " Médina Mbaba est maintenant le réceptacle de femmes qui vendrent leurs corps. L'insécurité y est maintenant galopante car ceux qui s'adonnent à ces pratiques détruisent nos lampadaires et nous polluent avec le bruit des motos jakarta", a-t-elle pesté.
À Léona c'est-à-dire en centre-ville, le phénomène est beaucoup plus visible. " Ici, c'est la prostitution à grande échelle", a déclaré un homme sous le couvert de l'anonymat . " Ce qui est maintenant dangereux à Kaolack, c'est ce qu'on appelle la prostitution 'déguisée'. De nos jours, ce sont les élèves qui fréquentent maintenant ces lieux. Certes, la ville a fini d'être le réceptacle de nombreuses prostituées établies auparavant en Gambie ou ailleurs. Mais ce qui me dérange le plus, c'est la fréquentation par les potaches de ces lieux de débauche. Je pense que ce phénomène est dû à la pauvreté qui sévit dans les familles. Ceux qui construisent ces maisons ont d'autres objectifs, mais au finish, ils les transforment en maisons closes à l'insu des autorités locales. "
Selon une source policière, en l'espace de 6 mois, plus de 10 maisons de passe ont vu le jour, réparties entre Médina Mbaba, Ndar Gou Ndaw, Léona et Dialagne.
Cette situation avait d'ailleurs poussé la déléguée de quartier de Ndar Gou Ndaw, Adja Yacine Ndiaye, à sonner l'alerte pour que les autorités en charge de la sécurité puissent prendre des mesures idoines contre ce phénomène. Depuis lors, beaucoup d'efforts ont été faits, mais les choses restent entières...
À Kaolack, le phénomène a pris une tournure inquiétante, surtout avec l'omniprésence des maisons de tolérance dans certains quartiers, notamment à Léona, Médina Mbaba etc...
Rencontrée entre les deux ponts à Médina Mbaba, Nafy Diouf s'en est offusquée. " Notre quartier est devenu un véritablement lieu de débauche. Toutes les nuits, entre 20h et 00h, on note une promenade incessante d'hommes et de femmes souvent à bord de motos Jakarta qui prennent d'assaut certaines maisons de passe pour satisfaire leur libido. Vraiment, il y a de quoi s'alarmer et en plus, il nous arrive de voir des jeunes filles ou des femmes mariées entrer dans ces maisons pour des parties de plaisir. "
Non loin de là, une dame d'un âge assez avancé s'est prêtée elle aussi à nos questions. " Médina Mbaba est maintenant le réceptacle de femmes qui vendrent leurs corps. L'insécurité y est maintenant galopante car ceux qui s'adonnent à ces pratiques détruisent nos lampadaires et nous polluent avec le bruit des motos jakarta", a-t-elle pesté.
À Léona c'est-à-dire en centre-ville, le phénomène est beaucoup plus visible. " Ici, c'est la prostitution à grande échelle", a déclaré un homme sous le couvert de l'anonymat . " Ce qui est maintenant dangereux à Kaolack, c'est ce qu'on appelle la prostitution 'déguisée'. De nos jours, ce sont les élèves qui fréquentent maintenant ces lieux. Certes, la ville a fini d'être le réceptacle de nombreuses prostituées établies auparavant en Gambie ou ailleurs. Mais ce qui me dérange le plus, c'est la fréquentation par les potaches de ces lieux de débauche. Je pense que ce phénomène est dû à la pauvreté qui sévit dans les familles. Ceux qui construisent ces maisons ont d'autres objectifs, mais au finish, ils les transforment en maisons closes à l'insu des autorités locales. "
Selon une source policière, en l'espace de 6 mois, plus de 10 maisons de passe ont vu le jour, réparties entre Médina Mbaba, Ndar Gou Ndaw, Léona et Dialagne.
Cette situation avait d'ailleurs poussé la déléguée de quartier de Ndar Gou Ndaw, Adja Yacine Ndiaye, à sonner l'alerte pour que les autorités en charge de la sécurité puissent prendre des mesures idoines contre ce phénomène. Depuis lors, beaucoup d'efforts ont été faits, mais les choses restent entières...