Après Dakar et Thiès, c’est au tour des élèves et parents d’élèves du groupe Yavuz Selim à Kaolack de rejeter la décision du gouvernement du Sénégal de placer l’établissement sous la tutelle de la fondation Marif, comprendez, le gouvernement turc.
Une décision qui risque d’avoir les mêmes conséquences qu’en Guinée où 4 écoles Yavuz Selim sur 5 ont disparu. La gestion par Marif a considérablement réduit le nombre d’élèves qui passent de 1000 à 100 dans ces établissements, toujours en Guinée. Ce dont ne veut pas le président de l’association des parents d’élèves de Yévuz Sélim à Kaolack, Fodé Konaté.
«On ne veut pas que cette situation se reproduise au Sénégal. Si on laisse faire, ils vont procéder purement et simplement à la liquidation, à la destruction des groupes Yavuz Sélim au Sénégal», met-il en garde dans les colonnes de L’As.
Des parents d’élèves guère rassurés par les propos du ministre de l’Education, Serigne Mbaye Thiam.
«Nous doutons franchement des assurances du ministre. Peut-être, il ne peut pas aller jusqu’à dire que la substitution de Marif à Yavuz Sélim peut aboutir à la fermeture. Il ne peut pas le dire en tant que ministre de l’Education. Mais le bon sens est la chose au monde la mieux partagée», souffle le président de l’Ape, résigné.