L’audition de Karim Wade par la section Recherches de la Gendarmerie aura le mérite de dévoiler une autre face de l’ancien ministre d’Etat. Ce dernier qui a révélé aux enquêteurs que sa fortune se chiffrait en milliards avant 2000, a montré qu’il avait d’autres soucis que de voir son père accéder à la magistrature suprême.
C’est de notoriété publique que le désormais ancien président du Sénégal n’avait pas quoi financer sa campagne électorale de 2000. Pour contourner ce manque d’argent criard, le Pape du Sopi avait jeté son dévolu sur les fameuses « marches bleues » qui ne nécessitaient pas beaucoup de moyens. Pendant ce temps, son fils qui était à des milliers de kilomètres, exactement à Londres où il officiait comme banquier, se la coulait douce avec ses milliards.
En tout cas, face aux enquêteurs, il a estimé ses avoirs à 8 milliards avant l’alternance de 2000. Ce qui pousse certains à se poser la question à savoir si Karim Wade qui gagnait 15 millions par mois, et dont les revenus par an avoisinaient le milliard est un digne fils ? Question d'autant plus pertinente que sous nos cieux, un père dans le besoin se fait assister par son rejeton si ce dernier est plus nanti. Plus riche que crésus en 2000, Karim Wade qui aura été l’un des plus grands bénéficiaires du régime de son père, n’a rien fait pour que ce dernier déracine le baobab qu’était Abdou Diouf.
C’est de notoriété publique que le désormais ancien président du Sénégal n’avait pas quoi financer sa campagne électorale de 2000. Pour contourner ce manque d’argent criard, le Pape du Sopi avait jeté son dévolu sur les fameuses « marches bleues » qui ne nécessitaient pas beaucoup de moyens. Pendant ce temps, son fils qui était à des milliers de kilomètres, exactement à Londres où il officiait comme banquier, se la coulait douce avec ses milliards.
En tout cas, face aux enquêteurs, il a estimé ses avoirs à 8 milliards avant l’alternance de 2000. Ce qui pousse certains à se poser la question à savoir si Karim Wade qui gagnait 15 millions par mois, et dont les revenus par an avoisinaient le milliard est un digne fils ? Question d'autant plus pertinente que sous nos cieux, un père dans le besoin se fait assister par son rejeton si ce dernier est plus nanti. Plus riche que crésus en 2000, Karim Wade qui aura été l’un des plus grands bénéficiaires du régime de son père, n’a rien fait pour que ce dernier déracine le baobab qu’était Abdou Diouf.