Le Substitut Principal Jean François Boulot, dans le cadre de la commission rogatoire internationale (Cri) de Luxembourg, à défaut de preuves concrètes, a conclu au sujet de l’ancien ministre que «Karim Wade semble d’après la presse être in fine le détenteur de Ahs Sénégal, Ahs Niger, Ahs Jordanie, Ahs Ghana, Black Pearl Finance Sa, Daport Sa».
La Commission d’Instruction (Ci) de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) a assurément été déçue des résultats de la Commission rogatoire internationale de Luxembourg. A propos du prisonnier le plus populaire de Rebeuss à qui les autorités judiciaires attribuent une fortune colossale, le Substitut Principal Jean François Boulot, en concluant son rapport ; a pris des pincettes et écrit noir sur blanc que «Karim Wade semble d’après la presse être in fine le détenteur de : Ahs Sénégal, Ahs Niger, Ahs Jordanie, Ahs Ghana, Black Pearl Finance Sa, Daport Sa». Quatrième pouvoir, n’est-ce-pas ?
Les quatre premières entreprises citées sont des filiales de Menzies Middle East and Africa Holdings Sa. Les deux dernières de Metinvest Aquity Sa et Afriport Sa selon le document. La cellule de renseignement financier (Crf) du parquet du tribunal d’arrondissement de Luxembourg fait par ailleurs état de l’assurance vie en date du 13 décembre 2002 souscrite par Karim Wade auprès de la compagnie d’assurance Sogelife Sa, sise à Luxembourg. Une assurance vie, comme l’a rappelé «L’As» dans son édition de samedi dernier, qui figure dans les réponses servies par le fils d’Abdoulaye Wade lors de sa première mise en demeure.
Les fonds mentionnés lors de la souscription du contrat proviendraient de la vente d’un appartement. Au moment des investigations, en mai 2013, le solde du contrat était de 858.713,25 Usd.
Elément de taille, la Cri a levé un coin du voile sur les propriétaires des sociétés Offshores dont ont fait état le procureur spécial Alioune Ndao et son substitut Antoine Diome, lors de leur seconde conférence de presse. le substitut principal Boulot les cite en notant que les «bénéficiaires économiques des sociétés Menzies Middle East and Agfrica Holdings Sa et Metinvest Equity Sa sont Karim Aboukhalil, Ibrahim Aboukhalil et Mamadou Pouye. Ibrahim Aboukhalil est le bénéficiaire économique de la société Djoz Sa. Karim Aboukhalil, Ibrahim Aboukhalil et Mamadou Pouye sont en partie les bénéficiaires économiques de la Société Afriport Sa». Pour conclure, le Substitut Principal écrit que «ces éléments pouvant être de nature à contribuer à la manifestation de la vérité, il y a lieu de les verser au dossier d’entre aide mentionné».
Karim Wade présenté comme le maitre du port, de l’aéroport, des finances, des medias, de l’immobilier
En saisissant en mai 2013 les autorités judiciaires luxembourgeoises, le Président de la Commission d’instruction (Ci) Cheikh Ahmadou Tidiane Bèye, les juges Amadou Sayandé, El hadji Abdou Aziz Seck et Abdoulaye Diagne, conscients du facteur temps, avaient d’entrée précisé que «la durée de l’instruction préparatoire ne pouvant excéder 6 mois à compter de la saisine de la commission d’instruction», ils souhaitent un retour des pièces d’exécution de la Cri au plus tard en fin septembre 2013.
La Cri concerne tous les inculpés, à savoir Karim Meïssa Wade, Ibrahim Aboukhalil, Pape Mamadou Pouye, Pierre Agboba, Cheikh Diallo, Mbaye Ndiaye, Alioune Samba Diassé, Boubacar Konté, Mamadou Aïdara dit Vieux, Karim Aboukhalil. Dans l’exposé des motifs, la Ci relève que l’enquête menée par la Section Recherches de la gendarmerie de Colobane révèle que les complices de Karim Wade, lui auraient permis, en utilisant des prête-noms «de prendre en totalité ou en partie le contrôle de plusieurs entreprises dans les secteurs de l’immobilier, aéroportuaire, portuaire, domaine des finances, des médias.
Ce qui lui aurait permis toujours dans l’exposé des motifs, d’être à la tête de la société Harstand Sénégal Sa, du projet Eden Rock, d’Istar Immobilier, de Dahlia Sa, de Sénégal Airlines, de Cb Venture, d’Ahs, d’Abs, de Dp World Dakar, Dp World Sénégal Limited, de Bmce Capital Black Pearl Finance, de Mit Invest Equaty Sa, de Decrow Sa, d’An Media, de Cd Media Group.
Le Président Bèye et Cie disent également qu’à en croire les témoignages des notaires Patricia Lacke Diop et Tamoro Mbéry Seydi, Karim Wade a lui-même créé ces sociétés. Directement en leur donnant des instructions ou en libérant le capital. Indirectement en faisant apparaître comme actionnaires ses amis ou les employés de ces derniers.
Les quatre missions «choc» de la cri
Le décor ainsi campé, la Ci en vient aux missions de la Cri qui consistent à procéder à la détection et à l’identification de l’ensemble des comptes bancaires, placements financiers en coffre-fort sur lesquels les inculpés cités disposeraient directement ou indirectement d’un droit quelconque, en qualité de titulaire, de mandataire, de bénéficiaire, d’ayant droit économique ou à un quelconque titre que ce soit. Les autorités judiciaires compétentes de Luxembourg ont aussi pour charge, le cas échéant, de faire saisine des sommes ou valeurs trouvées.
Carte blanche est aussi donnée pour mettre la main sur tous les biens corporels ou incorporels liés à la commission des infractions d’enrichissement illicite et de corruption pour Karim Wade, et complicité de ces chefs pour ses co-inculpés. Ceci, qu’ils en soient l’instrument, le produit ou l’équivalent. Et enfin, Luxembourg est libre de poser tous les actes qui justifieraient l’exécution de la présente Cri.
La Commission d’Instruction (Ci) de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) a assurément été déçue des résultats de la Commission rogatoire internationale de Luxembourg. A propos du prisonnier le plus populaire de Rebeuss à qui les autorités judiciaires attribuent une fortune colossale, le Substitut Principal Jean François Boulot, en concluant son rapport ; a pris des pincettes et écrit noir sur blanc que «Karim Wade semble d’après la presse être in fine le détenteur de : Ahs Sénégal, Ahs Niger, Ahs Jordanie, Ahs Ghana, Black Pearl Finance Sa, Daport Sa». Quatrième pouvoir, n’est-ce-pas ?
Les quatre premières entreprises citées sont des filiales de Menzies Middle East and Africa Holdings Sa. Les deux dernières de Metinvest Aquity Sa et Afriport Sa selon le document. La cellule de renseignement financier (Crf) du parquet du tribunal d’arrondissement de Luxembourg fait par ailleurs état de l’assurance vie en date du 13 décembre 2002 souscrite par Karim Wade auprès de la compagnie d’assurance Sogelife Sa, sise à Luxembourg. Une assurance vie, comme l’a rappelé «L’As» dans son édition de samedi dernier, qui figure dans les réponses servies par le fils d’Abdoulaye Wade lors de sa première mise en demeure.
Les fonds mentionnés lors de la souscription du contrat proviendraient de la vente d’un appartement. Au moment des investigations, en mai 2013, le solde du contrat était de 858.713,25 Usd.
Elément de taille, la Cri a levé un coin du voile sur les propriétaires des sociétés Offshores dont ont fait état le procureur spécial Alioune Ndao et son substitut Antoine Diome, lors de leur seconde conférence de presse. le substitut principal Boulot les cite en notant que les «bénéficiaires économiques des sociétés Menzies Middle East and Agfrica Holdings Sa et Metinvest Equity Sa sont Karim Aboukhalil, Ibrahim Aboukhalil et Mamadou Pouye. Ibrahim Aboukhalil est le bénéficiaire économique de la société Djoz Sa. Karim Aboukhalil, Ibrahim Aboukhalil et Mamadou Pouye sont en partie les bénéficiaires économiques de la Société Afriport Sa». Pour conclure, le Substitut Principal écrit que «ces éléments pouvant être de nature à contribuer à la manifestation de la vérité, il y a lieu de les verser au dossier d’entre aide mentionné».
Karim Wade présenté comme le maitre du port, de l’aéroport, des finances, des medias, de l’immobilier
En saisissant en mai 2013 les autorités judiciaires luxembourgeoises, le Président de la Commission d’instruction (Ci) Cheikh Ahmadou Tidiane Bèye, les juges Amadou Sayandé, El hadji Abdou Aziz Seck et Abdoulaye Diagne, conscients du facteur temps, avaient d’entrée précisé que «la durée de l’instruction préparatoire ne pouvant excéder 6 mois à compter de la saisine de la commission d’instruction», ils souhaitent un retour des pièces d’exécution de la Cri au plus tard en fin septembre 2013.
La Cri concerne tous les inculpés, à savoir Karim Meïssa Wade, Ibrahim Aboukhalil, Pape Mamadou Pouye, Pierre Agboba, Cheikh Diallo, Mbaye Ndiaye, Alioune Samba Diassé, Boubacar Konté, Mamadou Aïdara dit Vieux, Karim Aboukhalil. Dans l’exposé des motifs, la Ci relève que l’enquête menée par la Section Recherches de la gendarmerie de Colobane révèle que les complices de Karim Wade, lui auraient permis, en utilisant des prête-noms «de prendre en totalité ou en partie le contrôle de plusieurs entreprises dans les secteurs de l’immobilier, aéroportuaire, portuaire, domaine des finances, des médias.
Ce qui lui aurait permis toujours dans l’exposé des motifs, d’être à la tête de la société Harstand Sénégal Sa, du projet Eden Rock, d’Istar Immobilier, de Dahlia Sa, de Sénégal Airlines, de Cb Venture, d’Ahs, d’Abs, de Dp World Dakar, Dp World Sénégal Limited, de Bmce Capital Black Pearl Finance, de Mit Invest Equaty Sa, de Decrow Sa, d’An Media, de Cd Media Group.
Le Président Bèye et Cie disent également qu’à en croire les témoignages des notaires Patricia Lacke Diop et Tamoro Mbéry Seydi, Karim Wade a lui-même créé ces sociétés. Directement en leur donnant des instructions ou en libérant le capital. Indirectement en faisant apparaître comme actionnaires ses amis ou les employés de ces derniers.
Les quatre missions «choc» de la cri
Le décor ainsi campé, la Ci en vient aux missions de la Cri qui consistent à procéder à la détection et à l’identification de l’ensemble des comptes bancaires, placements financiers en coffre-fort sur lesquels les inculpés cités disposeraient directement ou indirectement d’un droit quelconque, en qualité de titulaire, de mandataire, de bénéficiaire, d’ayant droit économique ou à un quelconque titre que ce soit. Les autorités judiciaires compétentes de Luxembourg ont aussi pour charge, le cas échéant, de faire saisine des sommes ou valeurs trouvées.
Carte blanche est aussi donnée pour mettre la main sur tous les biens corporels ou incorporels liés à la commission des infractions d’enrichissement illicite et de corruption pour Karim Wade, et complicité de ces chefs pour ses co-inculpés. Ceci, qu’ils en soient l’instrument, le produit ou l’équivalent. Et enfin, Luxembourg est libre de poser tous les actes qui justifieraient l’exécution de la présente Cri.
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