Rien ne va plus entre les habitants de sept villages environnants de Ndiengue Madior Diaw et l’administrateur du haras national le colonel Barro. L’élargissement des champs aménagés à proximité du Haras national est la pomme de discorde entre les deux parties. Pour manifester leur mécontentement, les populations des villages impactés ont tenu une marche pacifique sur trois kilomètres pour manifester leur ras-le-bol contre l’expropriation à proportions inquiétantes de leur espace champêtre. Munis de brassards rouges, les jeunes manifestants pour la plupart ont failli faire tomber le mur du Haras national. Ils interpellent les pouvoirs publics à décanter la situation le plus rapidement possible avant que le pire ne se produise sur ce site qui fait actuellement l’objet du litige. « Nous réclamons nos terres, sinon nous sommes prêts à laisser nos vies sur ce site car nous n'allons jamais laisser nos terres où nos ancêtres cultivaient durant plusieurs décennies" a soutenu Ndiaga Diaw qui porte la parole des manifestants.