C’est avec des brassards rouges, des foulards rouges et des pancartes sur lesquelles on peut lire entre autres doléances : «Nous réclamons nos terres», «non à la délimitation arbitraire», «ne nous privez pas de notre canalisation», «halte aux prédateurs fonciers», «halte aux voleurs fonciers» et «un sous-préfet corrompu», que jeunes, vieux et femmes de la commune de Keur Massar ont battu le macadam, ce dimanche 5 juin 2016 à travers les rues de cette localité de la banlieue dakaroise.
Elles protestent contre ce qu’elles appellent «une délimitation et un litige foncier de 39 ha, entre le lac Mbeubeusse et la voie de dégagement nord (Vdn), avant la frontière maritime se trouvant dans la commune de Keur Massar». Le président du Conseil de la jeunesse de Keur Massar se dit surpris par cette démarche des autorités, notamment du sous-préfet des Niayes qui continuerait de rendre flou cette affaire dans sa correspondance N192/AN/SP/ du 31 mars 2015, sur ce site, appelé frontière maritime.
« Nous ne saurions cautionner une quelconque spéculation foncière provenant d’une ou d’un groupe de personnes en complicité avec même certaines autorités administratives de l’Etat, et Monsieur Mactar Diop dit Aldo qui fait l’objet de plusieurs plaintes déposées à la brigade de gendarmerie de Keur Massar, la DSCOS devant les tribunaux de Dakar qui sont restées sans suite» dénonce t-il.
Auparavant, les marcheurs ont fustigé l’attitude des autorités, notamment le gouverneur de la région de Dakar. A les en croire, «le mercredi 18 mai 2016 vers 11h, les services techniques, sous la direction du gouverneur de la région de Dakar, sont passés sur le site litigieux pour y faire des opérations de délimitation entre les communes de Malika et Tivaouane-Peulh. Et ceci en l’absence des représentants de la commune de Keur Massar qui reste compétente sur le site visité et délimité».
A cet effet, les populations qui soupçonnent une spéculation foncière sur ces 39 ha de la part du sous-préfet, rappellent qu’une délibération dûment votée et approuvée par le même sous-préfet a été prise depuis le mois de mars 2015. En plus, le ministre de l’Urbanisme avait octroyé aux déguerpis de Wakhinane-Nimzatt une superficie d’environ 7 ha au bénéfice de la coopérative Viviane Wade en date du 16 mars 2006 suivant la lettre N0280/MUAT/CAB/CT.M.D dont l’ampliation était pour les communes de Keur Massar et Tivaouane-Peulh, excluant la commune de Malika, ce qui prouve qu’une partie de cette zone est de Keur Massar, non Malika, et devrait abriter le projet «Keur Massar Emergent».
Contestant cette délimitation, les populations qui sollicitent une nouvelle délimitation ont promis de se battre jusqu’à satisfaction de leur doléance. «Nous ne ménagerons aucun effort pour que justice soit faite», ont-elles averti.
En attendant la suite réservée à cette affaire foncière, «nous interpellons le Président de la République pour faire arrêter toutes opérations de lotissement, de délimitation sur les 39 ha du domaine national sis dans la commune de Keur Massar» ont-elles fait savoir.
Elles protestent contre ce qu’elles appellent «une délimitation et un litige foncier de 39 ha, entre le lac Mbeubeusse et la voie de dégagement nord (Vdn), avant la frontière maritime se trouvant dans la commune de Keur Massar». Le président du Conseil de la jeunesse de Keur Massar se dit surpris par cette démarche des autorités, notamment du sous-préfet des Niayes qui continuerait de rendre flou cette affaire dans sa correspondance N192/AN/SP/ du 31 mars 2015, sur ce site, appelé frontière maritime.
« Nous ne saurions cautionner une quelconque spéculation foncière provenant d’une ou d’un groupe de personnes en complicité avec même certaines autorités administratives de l’Etat, et Monsieur Mactar Diop dit Aldo qui fait l’objet de plusieurs plaintes déposées à la brigade de gendarmerie de Keur Massar, la DSCOS devant les tribunaux de Dakar qui sont restées sans suite» dénonce t-il.
Auparavant, les marcheurs ont fustigé l’attitude des autorités, notamment le gouverneur de la région de Dakar. A les en croire, «le mercredi 18 mai 2016 vers 11h, les services techniques, sous la direction du gouverneur de la région de Dakar, sont passés sur le site litigieux pour y faire des opérations de délimitation entre les communes de Malika et Tivaouane-Peulh. Et ceci en l’absence des représentants de la commune de Keur Massar qui reste compétente sur le site visité et délimité».
A cet effet, les populations qui soupçonnent une spéculation foncière sur ces 39 ha de la part du sous-préfet, rappellent qu’une délibération dûment votée et approuvée par le même sous-préfet a été prise depuis le mois de mars 2015. En plus, le ministre de l’Urbanisme avait octroyé aux déguerpis de Wakhinane-Nimzatt une superficie d’environ 7 ha au bénéfice de la coopérative Viviane Wade en date du 16 mars 2006 suivant la lettre N0280/MUAT/CAB/CT.M.D dont l’ampliation était pour les communes de Keur Massar et Tivaouane-Peulh, excluant la commune de Malika, ce qui prouve qu’une partie de cette zone est de Keur Massar, non Malika, et devrait abriter le projet «Keur Massar Emergent».
Contestant cette délimitation, les populations qui sollicitent une nouvelle délimitation ont promis de se battre jusqu’à satisfaction de leur doléance. «Nous ne ménagerons aucun effort pour que justice soit faite», ont-elles averti.
En attendant la suite réservée à cette affaire foncière, «nous interpellons le Président de la République pour faire arrêter toutes opérations de lotissement, de délimitation sur les 39 ha du domaine national sis dans la commune de Keur Massar» ont-elles fait savoir.