M. Gaye a déclaré à l’APS que ces responsables étaient plus intéressés à sauvegarder leurs intérêts personnels qu’à œuvrer "pour consolider les acquis du président depuis l’alternance en 2000".
"Il y a des responsables libéraux au niveau national comme local qui ont travaillé à desservir le président Wade par d’abord leur arrogance, leur insuffisance et leur mépris du peuple (...)", a-t-il souligné en faisant le bilan de la campagne des Forces alliées pour la victoire (FAL 2012), la coalition du président sortant.
Le président du Conseil régional de Kolda, par ailleurs responsable des jeunes libéraux du Fouladou, a réaffirmé son ancrage au sein du Parti démocratique sénégalais (PDS), désormais dans l’opposition, pour aller vers une rupture dans la manière de faire la politique.
"Le combat qui vaille pour moi aujourd’hui, à l’intérieur du PDS, c’est d’opérer un changement organique. Le président Wade disait que la lutte politique repose certes sur une épreuve de force mais elle nécessite également de l’endurance et une patience. Et je réaffirme ici mon ancrage au PDS malgré les résultats et je considère que le combat continue (...)", a-t-il dit.
Selon lui, l’essentiel en politique comme ailleurs, c’est de savoir se relever après chaque défaite. "Notre avenir politique doit reposer sur des principes, des valeurs et le respect des populations pour lesquelles nous sommes engagés. Et celui qui pense que nous allons varier ou que nous seront motivés par d’autres intérêts, qu’il fasse ses valises pour nous laisser dans notre position", a-t-il poursuivi.
Se disant motivé par l’intérêt de Kolda et des populations, il a invité les hommes politiques à "apprendre à faire de la politique de manière propre. En tout cas, pour nous, notre dignité et notre honneur sont plus importants que toute autre chose".
APS