Elles ont formulé ce plaidoyer au cours d’une session de renforcement de capacités en matière de leadership politique qui s’est ouverte le même jour à Kolda, à l’initiative du Programme ‘’gouvernance et paix’’ de l’USAID.
‘’La loi sur la parité doit être effective à partir des législatives. Nous sommes 52 pour cent de l’électorat et les femmes doivent saisir cette opportunité, car elles sont également renforcées par la loi. Elles doivent comprendre cela et finir avec les applaudissements et autres activités secondaires. Nous voulons jouer pleinement notre rôle et prendre nos destins en main’’, a martelé Taibou Baldé du Parti socialiste (PS, majorité présidentielle).
‘’Nous voulons l’effectivité de la loi sur la parité et qu’elle soit également vulgarisée au niveau des zones rurales pour informer et préparer les femmes rurales’’, a de son côté dit Diao Awa Kandé, militante du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) et secrétaire élue au conseil régional de Kolda
Elle a indiqué qu’’’il y a une partie de la présentation de la loi’’ qui lui ‘’semble absurde notamment’’.
L’objectif de la session de formation qui s’est ouverte à Kolda ‘’vise à renforcer le leadership des jeunes et des femmes des partis politiques, de développer une connaissance de soi, de valoriser les talents et potentiels des femmes tout en permettant d’acquérir les qualités nécessaires à un leader mais aussi et surtout de se préparer à un futur investissement’’, a déclaré Boubacar Diarisso, responsable du programme élection au programme gouvernance et Paix (PGP) de l’USAID.
A travers ces formations, le PGP propose aux politiques de s’engager concrètement à offrir aux femmes, l’opportunité de mettre en pratique les nouvelles connaissances et aptitudes acquises au cours des formations. Cet engagement devra, selon M. Diarisso, ‘’être matérialisé par une résolution expresse des différentes directions politiques mettant en place des initiatives spécifiques qui serviront à soutenir et renforcer le leadership des femmes’’.