’Je veux signaler avec force que ce recensement ne sert pas à faire payer des impôts ni à la distribution de vivres, mais à disposer d’informations complètes pour la gestion du système informatique’’, a-t-il déclaré, mardi à Kolda (sud).
M. Ly qui s’exprimait à l’occasion d’un comité départemental de développement à Kolda, a expliqué que l’opération de mise en œuvre de ce RGPHAE sera précédée par la cartographie, de l’espace de recensement.
Selon lui, ‘’le recensement, qui a démarré avec les colons français, hante toujours le sommeil des populations qui l’assimilent au paiement des impôts ou alors à la distribution de vivres (…) après les phénomènes de la sècheresse. Il y a eu des opérations de distribution de vivres qui ont été précédées par de ceux de recensement’’.
‘’Il ne s’agit ni de l’un ni de l’autre (…), il nous faut avoir des données pour faciliter les investissements’’, a souligné M. Ly. ‘’Si on veut construire une infrastructure scolaire, a-t-il indiqué, il faut connaître la population en âge d’aller à l’école, etc.’’.
A travers cette opération, a dit M. Ly, les objectifs dudit recensement sont nombreux pour, entre autres, chercher à fournir l’effectif global de la population répartie par circonscriptions et à déterminer les caractéristiques démographiques, économiques et socioculturelles de la population.
Pour sa réussite, a-t-il estimé, l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) invite les acteurs, notamment au niveau de la base, à accompagner le processus par une large communication pour réduire les risques de rétention d’informations ou de réponses abusives pouvant compromettre la fiabilité des résultats du recensement.
Après les opérations de recensement en 1976 sur la population, suivies respectivement du recensement sur la population et l’habitat en 1988 et 2002, cette fois-ci le recensement prévu en décembre 2012 portera sur la population, de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage.