"Nous formons une jeune équipe. Il est important pour nous de nous sentir bien et d'avoir la possibilité de rire ensemble", souligne Konaté au cours d'un entretien exclusif avec FIFA.com. "Je suis extrêmement heureux et fier d'avoir pris un tel départ dans la compétition. Mais c'est surtout dû au fait que je bénéficie de la confiance de mes coéquipiers et de l'entraîneur. Celui-ci nous forme sur le plan footballistique, mais aussi humain. Cela fait longtemps que nous le considérons un peu comme un père."
L'attaquant du Maccabi Tel-Aviv et ses coéquipiers entendent bien montrer ce dont le Sénégal est capable sur la scène mondiale, tout en renvoyant l'ascenseur à tous ceux qui ont cru en eux : "Sans le sélectionneur, nous ne serions pas là. Nous en sommes conscients. En ce qui me concerne, j'espère lui rendre sa confiance avec mes buts. Je veux le remercier, ainsi que nos fans pour leur soutien".
Après un nul 1:1 pour leur entrée en lice contre le pays hôte, les Sénégalais ont créé la surprise en s'imposant 2:0 contre l'Uruguay, donné favori, alors qu'ils jouaient à dix à partir de la 30ème minute. "Pendant l'heure restante, le public de Wembley nous a donné un incroyable élan. C'était un moment très fort en émotions. Je crois qu'après ce résultat et avec la formidable ambiance qui règne au sein de l'équipe, tout est possible pour nous", estime Konaté, aussi calme et posé au micro de FIFA.com qu'explosif sur le terrain.
Fièvre contagieuse
C'est précisément ce mélange de retenue et d'enthousiasme qui fait le succès du Sénégal dans le Tournoi Olympique de Football, Londres 2012. Il se distingue par son jeu offensif intelligent, doublé d'une défense sans fioriture. Avec en prime la rapidité de Konaté, son agilité et son instinct de buteur, les Lions de la Teranga s'avèrent être des adversaires de plus en plus redoutés dans cette compétition.
Les Africains affronteront le 1er août 2012 les Émirats arabes unis à Coventry. Un nul leur suffirait pour se qualifier pour les quarts de finale. Le Sénégal, qui fait ses débuts dans le Tournoi Olympique après avoir obtenu sa place en barrages contre Oman en avril dernier - déjà à Coventry - atteindrait ainsi le premier objectif qu'il s'était fixé. Il pourrait marcher sur les traces de deux autres équipes africaines qui ont également créé la surprise par le passé : le Nigeria, qui a décroché l'or olympique en 1996 à Atlanta, et le Cameroun, sacré quatre ans plus tard à Sydney.
Un tel succès n'est pas encore à l'ordre du jour pour Konaté et ses coéquipiers. Mais il y a un domaine dans lequel le Sénégal mériterait d'ores et déjà une médaille : la célébration des buts. "À chaque fois que je marque, j'ai envie d'exprimer ma joie par une danse du djembé. Cela fait partie de notre culture et c'est aussi une manière de saluer nos compatriotes restés au pays", explique l'attaquant, tout sourire. Le plaisir que prend Konaté sur les pelouses britanniques est particulièrement communicatif, et pourrait devenir contagieux comme la fièvre de l'or.
Source: Fifa.com
L'attaquant du Maccabi Tel-Aviv et ses coéquipiers entendent bien montrer ce dont le Sénégal est capable sur la scène mondiale, tout en renvoyant l'ascenseur à tous ceux qui ont cru en eux : "Sans le sélectionneur, nous ne serions pas là. Nous en sommes conscients. En ce qui me concerne, j'espère lui rendre sa confiance avec mes buts. Je veux le remercier, ainsi que nos fans pour leur soutien".
Après un nul 1:1 pour leur entrée en lice contre le pays hôte, les Sénégalais ont créé la surprise en s'imposant 2:0 contre l'Uruguay, donné favori, alors qu'ils jouaient à dix à partir de la 30ème minute. "Pendant l'heure restante, le public de Wembley nous a donné un incroyable élan. C'était un moment très fort en émotions. Je crois qu'après ce résultat et avec la formidable ambiance qui règne au sein de l'équipe, tout est possible pour nous", estime Konaté, aussi calme et posé au micro de FIFA.com qu'explosif sur le terrain.
Fièvre contagieuse
C'est précisément ce mélange de retenue et d'enthousiasme qui fait le succès du Sénégal dans le Tournoi Olympique de Football, Londres 2012. Il se distingue par son jeu offensif intelligent, doublé d'une défense sans fioriture. Avec en prime la rapidité de Konaté, son agilité et son instinct de buteur, les Lions de la Teranga s'avèrent être des adversaires de plus en plus redoutés dans cette compétition.
Les Africains affronteront le 1er août 2012 les Émirats arabes unis à Coventry. Un nul leur suffirait pour se qualifier pour les quarts de finale. Le Sénégal, qui fait ses débuts dans le Tournoi Olympique après avoir obtenu sa place en barrages contre Oman en avril dernier - déjà à Coventry - atteindrait ainsi le premier objectif qu'il s'était fixé. Il pourrait marcher sur les traces de deux autres équipes africaines qui ont également créé la surprise par le passé : le Nigeria, qui a décroché l'or olympique en 1996 à Atlanta, et le Cameroun, sacré quatre ans plus tard à Sydney.
Un tel succès n'est pas encore à l'ordre du jour pour Konaté et ses coéquipiers. Mais il y a un domaine dans lequel le Sénégal mériterait d'ores et déjà une médaille : la célébration des buts. "À chaque fois que je marque, j'ai envie d'exprimer ma joie par une danse du djembé. Cela fait partie de notre culture et c'est aussi une manière de saluer nos compatriotes restés au pays", explique l'attaquant, tout sourire. Le plaisir que prend Konaté sur les pelouses britanniques est particulièrement communicatif, et pourrait devenir contagieux comme la fièvre de l'or.
Source: Fifa.com